Une première expérience internationale enrichissante pour Félix Allard
À sa première expérience sur la scène internationale, Félix Allard a conclu le championnat mondial junior de disc golf, dans la catégorie des moins de 15 ans, à la 127e position, à Tulsa, en Oklahoma (États-Unis). Il s’agit avant tout d’une très belle expérience acquise pour le jeune athlète de Daveluyville.
Après quatre rondes de 18 trous, il a terminé le tournoi avec une fiche de + 46, se classant ainsi au 127e rang parmi les 144 participants de sa catégorie. Visant le top 100 au départ, le principal intéressé a malgré tout eu le privilège de côtoyer les meilleurs joueurs au monde dans sa catégorie. « Je n’ai pas vécu de déception parce que je savais que le top 100 allait vraiment être compliqué à atteindre après deux jours. Terminer 127e au monde est impressionnant et je trouve que j’ai bien performé pendant les rondes », a-t-il dit.
Outre les résultats, le jeune Félix a vécu des moments incroyables aux États-Unis. Le tournoi a tout d’abord battu un record de participation pour un tournoi de la Professional disc golf association (PDGA) avec 456 joueurs provenant de 19 pays. Le tournoi a également surpassé le record pour le plus grand nombre de pays participants à cet événement. « C’était une expérience incroyable », a exprimé celui qui a vécu cette aventure avec son père et son grand-père.
Les États-Unis, les maîtres du disc golf
En prenant part à ce tournoi de grande envergure, Félix a pu constater le vif intérêt que les États-Unis prêtent à ce sport. « Ils ont comme 30 ans d’avance sur nous au Québec. Leur technique est très différente de la nôtre. Leur approche dans ce sport est incroyable et ils n’ont pas grand-chose à se reprocher. Ils ont également des programmes sport-études de disc golf comme on en a pour le hockey au Québec. Ce serait plaisant d’avoir ça chez nous dans nos commissions scolaires afin de faire des tournois de temps en temps. Ça nous permettrait de faire avancer notre sport », a-t-il fait valoir.
Félix Allard a de plus remarqué que les terrains de disc golf américains sont beaucoup plus gros que ceux du Québec, rajoutant ainsi un niveau de difficulté et d’adaptation. « Ce sont de grosses distances à parcourir. Ça dépend des parcours, mais parfois, tu vas te buter à beaucoup d’arbres », a-t-il partagé.
Ce dernier sera de retour en action sur les terrains québécois très prochainement puisqu’il lui reste cinq tournois à disputer au sein du circuit Disquébec. Le premier d’entre eux aura lieu au parcours Le Monstre, à Sainte-Foy. « Ce sera un autre bon défi puisque ce terrain est très boisé. Je vais certainement aller pratiquer avant », a conclu le jeune athlète.