Tristan Luneau espère un long séjour avec les Ducks

Tristan Luneau est conscient qu’il est plutôt rare que les équipes de la Ligue nationale de hockey fassent confiance à des défenseurs de 19 ans. Il veut donc déjouer les pronostics et forcer la main des dirigeants des Ducks d’Anaheim. Son objectif est de leur prouver qu’il est capable de jouer à ce niveau, et ce, dès maintenant. 

Même s’il a eu la confirmation qu’il commençait la campagne dans le circuit Bettman, le défenseur victoriavillois ignore le rôle qui lui sera confié. Il ne sait également pas quand et combien de matchs il sera utilisé. Bref, il nage en plein mystère. Une situation qui ne le tracasse pas outre mesure, bien au contraire. 

« Au hockey professionnel, il n’y a aucune promesse d’avancée. Ça t’oblige à rester sur le qui-vive et à te battre chaque jour pour ton poste. En aucun temps tu ne peux tomber dans une zone de confort et c’est très bien ainsi », a-t-il laissé entendre. 

Après avoir laissé une bonne impression au camp des recrues, Luneau a poursuivi sur sa lancée au camp d’entraînement officiel de l’équipe. De son propre aveu, il a affiché une progression marquée comparativement à l’an dernier.  

Son été d’entraînement, selon lui, a fait une différence. Il a notamment eu le privilège de s’entraîner avec des joueurs établis de LNH. Il a foulé la surface glacée, entre autres, avec Thomas Chabot, Yanni Gourde et Jonathan Marchessault. Ça lui a permis de se familiariser avec le rythme du hockey de la LNH. Il dit qu’il a amélioré son coup de patin et sa force physique. Il est donc arrivé prêt au camp d’entraînement des Ducks, lui qui s’était fixé comme objectif de percer l’alignement. Il a franchi une étape, mais il est conscient qu’il a encore beaucoup de chemin à parcourir. 

Il profite de l’occasion non seulement pour apprendre des meilleurs sur la patinoire, mais également à l’extérieur de celle-ci. Le vétéran Cam Fowler, entre autres, s’avère une source d’inspiration. Fowler, à 31 ans, a déjà disputé 893 matchs dans la LNH.

Et le style de jeu préconisé par les Ducks favorise le support des défenseurs en attaque. Un concept qui colle bien au jeu de Luneau. Ce dernier aime appuyer le travail des attaquants. « Ça ne doit cependant pas compromettre notre rendement défensif. C’est une question d’équilibre. Il faut trouver les bons moments pour se porter en attaque », a-t-il insisté. 

S’il consacre la majorité de son temps au hockey, Tristan Luneau a reconnu qu’il est fort agréable de résider en Californie. Et il met tout en œuvre pour que son séjour sur la côte ouest américaine soit le plus long possible.