Louis Robitaille enrichit son coffre à outils
Être membre d’une équipe canadienne est toujours un événement marquant au cours d’une carrière. Entraîneur adjoint pour Équipe Canada noir au Défi mondial des moins de 17 ans, Louis Robitaille rentre à Victoriaville avec une expérience renouvelée.
«C’est quelque chose d’inoubliable lorsque tu as la chance d’être sélectionné pour représenter ton pays. C’est un rêve qui devient réalité que de pouvoir suivre les pas des joueurs et entraîneurs qui font partie de la grande famille de Hockey Canada. C’est un très grand honneur», a exprimé l’homme de 35 ans.
Cette compétition internationale, qui se déroulait du 5 au 11 novembre à Dawson Creek dans le fin fond de la Colombie-Britannique, a couronné l’équipe des États-Unis en grande finale contre Équipe Canada rouge. La formation noire, dont était membre Robitaille, a quant à elle terminé en septième position du tournoi malgré le fait qu’elle avait terminé le tour préliminaire en deuxième position du Groupe A. «Des tournois comme celui-ci sont parfois injustes. Par exemple, la République tchèque a remporté la médaille de bronze, mais c’est un pays que nous avions battu lors de la ronde préliminaire. Nous avons finalement perdu deux matchs par un but [pour terminer septièmes]. Nous avons bien joué défensivement et nos unités spéciales ont été extraordinaires, mais nous avons perdu le mauvais match lors des quarts de finale. Nous demeurons très fiers de nos joueurs.»
Des bénéfices pour les Tigres
En participant à une telle compétition où plusieurs entraîneurs et joueurs de talent se retrouvent, le pilote des Félins a pu vivre de précieux moments qui lui permettront de grandir comme entraîneur. «Je suis venu à l’école ici en côtoyant des gens de hockey et en observant comment les autres pays fonctionnent tout en partageant mes expériences. Je quitte donc Dawson Creek avec un bagage d’expérience que je pourrai ramener à Victoriaville», a estimé Robitaille.
S’il concède qu’il ne veut pas changer du tout au tout à son retour, il espère pouvoir amener de nouveaux éléments qui aideront sa formation. «Nous cherchons toujours à trouver de nouvelles pistes de solution, que ce soit pour marquer des buts à cinq contre cinq, améliorer notre avantage numérique ou consolider notre jeu à court d’un joueur. Ça va permettre d’apporter de petits ajustements, chose qu’apprécient souvent les joueurs.»
Plusieurs fiertés de la LHJMQ
Lors de ce tournoi, une douzaine de patineurs du circuit Courteau ont enfilé l’un des trois uniformes des délégations canadiennes, dont les espoirs très prometteurs que sont Alexis Lafrenière (rouge), Xavier Parent (rouge), Samuel Poulin (blanc) et Jakob Pelletier (blanc). L’entraîneur-chef des Huskies de Rouyn-Noranda, Gilles Bouchard, était également à la tête de la formation rouge qui est repartie avec la médaille d’argent. Selon Robitaille, l’avenir du junior majeur québécois est des plus prometteurs. «La LHJMQ doit être extrêmement fière de ses protégés. Dans notre équipe, Christopher Innis (Rimouski) s’est avéré la révélation du tournoi en compagnie de Maxence Guénette (Val-d’Or). Ce sont eux qui ont vu le plus de glace dans les deux derniers matchs de l’équipe. Même son de cloche pour Dawson Mercer (Drummondville) et Alex Beaucage (Rouyn-Noranda). Tous nos Québécois font extrêmement bien sur et hors de la patinoire. On se doit d’être très fiers.»
Sacha Mutala (huit points en cinq parties), Kyrby Dach (sept points en cinq parties) et le gardien Jordan Maier ont également retenu l’attention de l’entraîneur victoriavillois chez les Noirs.