Le Titan amorcera ses séries face à l’Everest
Non, ce n’est pas face à la plus haute montagne du monde que le Titan de Princeville sera confronté pour amorcer son parcours éliminatoire. Bien qu’il reste encore une partie de saison régulière à jouer, la troupe princevilloise connait déjà d’ores et déjà l’identité de son premier adversaire, soit l’Everest de la Côte-du-Sud.
Avec leur récolte de 70 points en 47 parties (37-8-2-6), le Titan est assuré de terminer au second rang de la division 91,9 Sports derrière le Collège Français de Longueuil. Pour sa part, l’Everest terminera au 3e rang de la division 91,9 Sports. «C’est dur d’affronter l’Everest à son domicile. Ils ont une bonne ligne offensive qui est suivie par des trios de joueurs travaillants. Dans le filet, l’équipe a obtenu le vétéran Marc-Antoine Dufour et elle avait déjà Jonathan Labrie. Je m’attends à une longue série, sérieusement. Ça me fait penser un peu à l’an dernier où nous avions affronté les Panthères de Saint-Jérôme. Je considère que nous avions la confrontation la plus difficile. En ayant de l’adversité dès les quarts de finale, ça ne peut que nous donner des ailes par la suite, à l’image de l’an dernier», a analysé l’entraîneur-chef Guillaume St-Denis.
Au cours de la saison régulière, le Titan et l’Everest ont croisé le fer à six reprises. Le Titan a signé deux victoires, deux défaites et deux autres revers en fusillade. «Dans tout ça, nous avons eu des avances de 5 à 0 et de 3 à 0, mais nous n’avons pas été en mesure de remporter ces parties pour certaines raisons. C’est une équipe que je crois que nous sommes en mesure de battre. […] L’Everest joue un peu comme Saint-Jérôme. Nous avons une équipe offensive et talentueuse, mais les gars vont se faire frapper. Nous sommes également en mesure de distribuer de bonnes mises en échec. Ce sera une bonne série.»
Resserrer la défensive
Réputé pour sa force de frappe offensive dévastatrice, le Titan n’a plus besoin de présentation en zone ennemie. L’équipe de St-Denis terminera l’année au premier rang de la ligue en attaque avec plus de 270 buts marqués et visiblement quatre marqueurs de 100 points (Jérémy Côté en comptait 99 au moment d’écrire ces lignes. «Il sera important d’imposer notre style, mais il va falloir se concentrer beaucoup sur notre défensive. Nos replis défensifs et notre jeu défensif global doient être solides. Nous ne pourrons pas nous permettre de tricher ou d’être nonchalants. Nous avons une bonne attaque. Il faut donc se serrer coudes, jouer défensivement comme nous pouvons le faire et l’offensive suivra.»
Un aspect à ne pas négliger cependant, c’est l’absence du gardien Mathieu Bellemare devant la cage des Princevillois. L’an dernier, le vétéran de 20 ans avait la capacité de voler des matchs grâce à ses performances et réparer certains cafouillages défensifs de ses coéquipiers. Maintenant que son stage junior est terminé, Bellemare a été remplacé par un duo de gardiens composé de Philippe Gaudreault, et Zachary Paradis. «Nous n’avons plus de Bellemare devant le filet. Nous espérons que le gars qui va amorcer la série est celui qui va y demeurer pour tout le reste, mais ça se peut que ça bouge. Ce sera à eux de démontrer qui est le gardien qui veut gagner cette série. Ils doivent me montrer qu’ils sont affamés. J’ai confiance en mes deux gardiens. Ils devront cependant relever leur jeu d’un cran lors des séries.»
Une position pour aspirer à nouveau aux grands honneurs
Avec un match à faire, le club se retrouve pratiquement dans la même position que l’an dernier. En tant que champions en titre, les Princevillois avaient de la pression sur les épaules et le désir de réaffirmer leur suprématie. «Je pense que c’est une saison qui répond aux attentes. Évidemment, terminer au premier rang aurait été plaisant, mais je pense que nous avons échappé un peu trop de points en prolongation ou en fusillade (huit points perdus). Au-delà de ça, nous avons seulement huit défaites en temps réglementaire. Nous avons vraiment une fiche intéressante pour aspirer aux grands honneurs.»
Avec un match à faire à la saison régulière, St-Denis, qui a déjà placé sa formation en mode séries, espère que ses troupiers en profiteront pour prendre du rythme. «Notre match de lundi dernier face à Saint-Jérôme (défaite de 8 à 3), c’est le genre de duel qui peut arriver en séries où rien ne fonctionne. Tu dois cependant te retrousser les manches et repartir à zéro. Tu n’as pas le temps de tomber dans une séquence de défaites. Il faut retenir la leçon, mais oublier le négatif. Il faut savoir ce qui s’est produit.»
Par exemple, lors de leur revers face à Saint-Jérôme, le Titan a écopé de 11 pénalités mineures, du jamais vu pour cette équipe cette année. «Nous avions du rythme, mais à cause de nos nombreuses pénalités, nous n’avons pu le conserver. Une telle situation ne s’est pas produite auparavant cette année. Nous avons vu que si nous faisons ça en séries, ça donne de mauvais résultats.»