Lancer et frapper, l’affaire d’Étienne Blanchette
Qu’il agisse comme lanceur ou comme frappeur, Étienne Blanchette offre des performances de grande qualité au Cactus de Victoriaville depuis le début de la saison.
Peu importe le niveau de compétition, rares sont les joueurs démontrant une grande constance à n’importe quel endroit sur le terrain. Si Blanchette parvient à le faire, c’est parce qu’il en a l’habitude. En fait, depuis qu’il a commencé à pratiquer le baseball, durant son enfance, il n’a pas arrêté d’évoluer à l’ensemble des positions et à en faire profiter ses équipes.
«C’est naturel. Depuis que j’ai six ou sept ans, je fais ça. J’ai toujours su comment négocier avec ça, mais c’est sûr que des fois c’est un peu plus éreintant dans les matchs où il fait chaud. Autant au bâton qu’au monticule, des fois je suis un peu plus concentré sur un aspect», a-t-il expliqué, avant un match lors duquel les spectateurs ont pu le voir dans le rôle de partant et de sixième frappeur.
L’ancien porte-couleurs des Voyageurs de Saguenay dans la Ligue de baseball junior élite du Québec a maintenu une moyenne au bâton supérieure à .300 à chacune de ses saisons depuis qu’il a fait le saut dans la Ligue de baseball majeur du Québec en 2014. Et sur le monticule, agissant comme partant et releveur, il a obtenu 14 victoires et signé 10 sauvetages.
Affichant toujours la même constance au bâton, il se dit particulièrement satisfait de ses performances sur le monticule depuis le début de la saison. «Je garde les choses plus simples. J’essaie de plus axer sur la précision que sur la vélocité. Je contrôle aussi mieux mes lancers. J’en ai ajouté un à mon arsenal, ce qui fait que j’ai plus de succès.»
Le titre de division à la portée
S’étant joint au Cactus lors de la saison 2017, après avoir été acquis des Cardinaux de Saint-Jérôme, Blanchette affirme se plaire à Victoriaville. N’empêche que le natif de Nicolet est passé bien près de passer au Brock de Drummondville de la Ligue de baseball senior BB de Québec au cours de la dernière saison morte. Finalement, la décision de rester s’est imposée.
«Je me sentais plus à la maison ici. C’est un beau terrain, une belle équipe, une belle organisation. Le calibre et le défi sont intéressants», a-t-il mentionné à ce sujet.
Parlant de défi, le Cactus en aura tout un d’ici la fin de la saison régulière, alors que la tête du classement de la division B45 lui semble accessible. Suite à ses trois rencontres de la dernière fin de semaine (une victoire et deux défaites), il accuse un retard de trois matchs sur le Big Bill de Coaticook. Il reste encore 13 parties à disputer d’ici la fin de la saison régulière.
«Si on finit comme on est capables de le faire, on peut aspirer à la tête de la division, croit Blanchette. On est capables de gagner contre tout le monde. Si on évite les blessures et que tous nos joueurs sont présents, on est en mesure de rivaliser. En séries, tout peut arriver.»