«C’est mon père qui m’a fait penser de garder la rondelle» -Vincent Lanoue
Auteur récemment de son 100e point en carrière dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec, le défenseur Vincent Lanoue a établi une marque qu’il n’aurait pas pensé atteindre un jour.
N’accordant pratiquement aucune importance aux statistiques individuelles, Lanoue peut dire un grand merci à son père qui lui a rappelé de conserver la rondelle avec laquelle il a atteint cette marque (mention d’aide sur le but d’Ivan Kosorenkov contre les Foreurs de Val-d’Or). «Honnêtement, je ne croyais pas me rendre là, mais je dois dire que c’est plus pour mon père que ça veut dire quelque chose. C’est lui qui m’a rappelé que j’approchais ce plateau. D’ailleurs, la journée du match, j’avais complètement oublié ça et c’est mon père qui m’a fait penser de garder la rondelle», a raconté le vétéran défenseur.
Depuis le début de sa carrière, le patineur natif de Le Gardeur, qui a également porté les couleurs des Remparts de Québec et des Foreurs de Val-d’Or, a amassé 76 points avec les Tigres, signe de son épanouissement à son arrivée au Centre-du-Québec. «J’ai éclos exactement à la moitié de ma carrière junior, ce qui correspond à mon arrivée ici. À ce moment, je sentais que le personnel me faisait confiance. Je me disais que c’était ma chance de montrer ce que je suis capable de faire, car j’ai toujours su que j’étais en mesure de devenir un bon défenseur dans cette ligue.»
Lanoue juge toutefois que c’est la progression constante de son jeu qui lui a permis de briller lorsque la chance qu’il attendait s’est présentée. «En oubliant les points, j’ai progressé chaque année dans mon jeu. En tant que joueur, c’est ce que tu veux», a-t-il dit.
Une hargne qui rend fier
Lorsque questionné au sujet de ses plus belles réussites en tant que hockeyeur, le fait d’avoir atteint le plateau des 100 points n’effleure même pas l’esprit de Lanoue. Ce qui le rend fier, c’est d’avoir su faire sa place dans la LHJMQ avec les Remparts de Québec dès l’âge de 16 ans grâce à sa hargne.
«Lorsque j’étais dans le midget AAA [avec le Phénix du Collège Esther-Blondin], un défenseur de mon équipe, qui jouait moins que moi, avait été repêché quelques rangs plus tôt par Québec. Bien qu’il était un bon ami, je me suis promis que de nous deux, ce serait moi qui ferais l’équipe. Cette détermination m’a permis de faire l’équipe.»
L’arrière de 20 ans évoque également le souvenir d’avoir marqué un but lors du match pour le cancer du sein l’année dernière en l’honneur de sa mère. Celle-ci est désormais hors de danger. «Quand je rends mes parents fiers avec les émotions que je leur ai fait vivre, ça veut tout dire pour moi», a-t-il exprimé.