Les procureurs abandonnent l’accusation de violence conjugale contre Milan Lucic
BOSTON — Les procureurs ont abandonné vendredi l’accusation de violence conjugale contre Milan Lucic, un attaquant des Bruins de Boston, précisant que la décision de sa femme d’invoquer le privilège marital les empêchait de prouver leur cause au-delà de tout doute raisonnable.
Les Bruins ont dit qu’il ne serait pas de retour de son congé cette saison.
«Milan Lucic restera en congé indéfini de notre organisation pour le reste de la saison 2023-24, a mentionné l’équipe par voie de communiqué. L’organisation des Bruins de Boston soutient Milan et sa famille alors qu’il continue sa réadaptation personnelle.»
Après que l’épouse de Lucic a choisi de ne pas témoigner, la demande des procureurs d’admettre les informations de l’appel au 911 en tant que preuves a été rejetée, ce qui a mis fin à l’affaire, ont-ils expliqué.
«Cette situation est une chose que les procureurs rencontrent assez souvent dans les affaires de violence conjugale. Nous avons traité cette affaire exactement comme nous l’aurions fait pour toute autre affaire présentant des circonstances similaires», a déclaré James Borghesani, chef de la communication du procureur du comté de Suffolk, Kevin Hayden, dans un communiqué.
Un avocat représentant Lucic n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires.
Lucic, qui a gagné la coupe Stanley avec les Bruins en 2011, avait été arrêté pour suspicion de coups et blessures sur un membre de sa famille, ce qui est passible d’une peine maximale de deux ans et demi de prison.
Selon un rapport de la police de Boston, Lucic semblait en état d’ébriété lorsque des agents sont arrivés à son appartement du secteur nord de la ville, le 18 novembre, après que sa femme eut signalé qu’il avait tenté de l’étouffer.
Brittany Lucic a déclaré aux policiers que son mari lui avait tiré les cheveux, mais qu’il n’avait pas essayé de l’étrangler. Elle a décliné l’offre de traitement médical qui lui a été faite.
Lucic avait été libéré sur engagement personnel après avoir plaidé non coupable. Comme condition de sa libération sous caution à l’époque, Lucic s’était vu interdire de maltraiter sa femme et de consommer de l’alcool.