Parrains et marraines recherchés pour faire une différence
Ce texte a été écrit en partenariat avec La Nouvelle Union
Parrainage civique des Bois-Francs a besoin de bénévoles. En tout, 24 filleuls espèrent que des gens s’impliqueront afin de favoriser leur intégration sociale.
L’organisme communautaire, dont la mission est de favoriser par le jumelage avec un ou une bénévole (parrain ou marraine) la participation sociale de personnes ayant une déficience intellectuelle, est donc à la recherche de volontaires qui voudraient donner trois heures de leur temps mensuellement afin de développer un lien par le biais d’activités de loisir.
«Nous avons fait beaucoup de promotion au cours des derniers mois, ce qui a amené plusieurs nouveaux filleuls», explique Maryse Bouchard, coordinatrice de l’organisme.
Les gens de 18 ans et plus, qui ont quelques heures à offrir, sont donc invités à tenter l’expérience qui sera sûrement significative autant pour eux que pour ceux avec qui ils seront jumelés.
Le processus de jumelage est assez simple. Une première rencontre d’information permet d’expliquer la mission, ce qu’on attend du bénévole de même qu’à remplir un questionnaire qui permettra de mieux connaître ce dernier et ses intérêts. Ainsi, l’équipe cherchera à reconnaître des passions ou des intérêts communs entre le bénévole et le jumelé. Ensuite, une première sortie sera organisée à laquelle l’agente de jumelage participera afin d’aider à casser la glace et à créer le lien. «Ça peut être plus d’une sortie si nécessaire», souligne l’agente de jumelage et d’animation, Julie Turcotte Belletête.
Puis un suivi sera réalisé deux mois plus tard et par la suite c’est deux fois par année qu’on prendra des nouvelles du duo. «On demande un engagement minimal d’un an», souligne-t-elle. Mais pour certains, un fort lien d’amitié est né et fait en sorte que le jumelage tient encore le coup après 25 ans. «Que ce soit une année ou 25, le jumelage amène du positif d’un côté comme de l’autre», note l’agente de jumelage.
Pour ceux qui hésitent à s’engager, une formation en trois modules a même été élaborée pour expliquer le rôle des parrains et marraines et démystifier la déficience intellectuelle. Celle-ci est accessible en ligne sur le site de l’organisme au www.pcbf.live.
Quant aux activités, elles peuvent être variées, allant d’une visite à la bibliothèque en passant par une marche autour du réservoir ou encore un film au cinéma. Pas besoin de dépenser d’argent puisque l’important c’est de passer
du temps de qualité. Une soixantaine de personnes bénéficient actuellement du service communautaire qui est bien apprécié.
L’équipe rappelle que la déficience intellectuelle est un état et non une maladie. Ceux qui y font face ont leur place dans la société, place que les bénévoles aident à prendre et à garder. À ce sujet, il convient de préciser que les filleuls ont des déficiences de légères à moyennes ce qui fait qu’ils sont tout de même fonctionnels malgré des limitations intellectuelles et du comportement adaptatif.
L’organisme propose, de son côté, une belle vie associative à laquelle tous sont conviés. Ça peut être une fête pour Noël ou une sortie à la cabane à sucre, peu importe l’occasion, l’important c’est de se retrouver ensemble et de favoriser le sentiment d’appartenance à l’organisme.
D’un côté, cela permet de développer l’autonomie puisque les filleuls se retrouvent à l’extérieur de leur famille pour les activités qui sont variées et répondent aux intérêts des duos.
Pour devenir bénévole et faire une différence, il suffit de communiquer avec Parrainage civique des Bois-Francs au 819 751-1331 ou par courriel à jumelage@pcbf.live.