Plessisville et sa région manque de vision
Je suis un homme d’affaires de la région : investisseur, entrepreneur, supporteur de fondations et d’événements locaux, croyant démesurément au potentiel de notre belle région.
Mon entreprise a fait les grands frais de chicanes entre la Ville de Plessisville et la Paroisse pour aboutir à un projet de Complexe que la communauté désirait et réclamait. Je suis habitué aux embûches et aux frustrations qui surviennent souvent lors des négociations avec l’appareil municipal. Mais, à nul autre endroit, je n’ai vu que le plus grand ennemi des citoyens soit son propre gouvernement municipal : Ville et Paroisse.
Les victimes (les citoyens) se font balader par des politiciens des deux communautés sans vision et sans volonté de s’entendre.
Les conseils municipaux respectifs ne jouent pas leur rôle. Je le répète : «On y manque de vision et de leadership… tout ça pour une guerre d’égo!»
Pendant ce temps, et dans l’angle mort des autorités municipales, la Ville et la Paroisse perdent des joueurs en service gouvernemental, en commerces, en industries et en projet de développements. C’est à se demander : «Plessisville est la capitale de quoi?»
Guerre fratricide peut-être!
Le manque de vision des élus est dangereux pour l’avenir de Plessisville. Nos élus doivent œuvrer au-delà de leur intérêt personnel, au-delà des histoires du passé, au-delà de la mesquinerie et de ceux qui veulent le statu quo. On a besoin d’élus qui souhaitent voir leurs citoyens en avoir pour leur argent. Qui veulent réellement le bien-être de leurs citoyens. Et ça, ça veut dire prendre des risques et avoir du courage… du courage politique.
La Ville et la Paroisse veulent maintenir leur statut respectif, très bien, mais ils sont condamnés à travailler ensemble pour l’intérêt de leurs citoyens. Non à se torpiller mutuellement. L’histoire nous démontre que ce n’est pas une solution gagnante.
Denis Desrochers
Grégoire & Desrochers