Québec et la FIQ s’attèlent à la tâche de rédaction de la convention

MONTRÉAL — Maintenant que la recommandation du conciliateur a été approuvée à 66,3 % par ses membres, la FIQ et Québec s’attèlent à la rédaction du texte de la convention collective.

Cette étape délicate du processus peut prendre un certain temps. Les parties doivent alors s’entendre sur le libellé exact de ce qui a été convenu aux tables de négociation, ce qui nécessite un échange de textes.

Dans le cas du front commun intersyndical du secteur public, la rédaction des textes avait pris environ trois mois et demi entre l’adoption de l’entente de principe par les syndiqués et la signature des conventions.

Cela devrait prendre moins de temps dans le cas de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ), puisqu’une partie des textes est commune avec ceux du front commun.

Ce n’est que lorsque les textes sont rédigés qu’il y a signature par les parties. Les paiements de rétroactivité, attendus par plusieurs, peuvent alors être versés.

La FIQ compte 80 000 membres. Il s’agit d’infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques.