Jocelyn Bédard sollicitera un nouveau mandat
Jocelyn Bédard, maire de Notre-Dame-de-Lourdes depuis 2005, sollicitera un autre mandat aux prochaines élections municipales, le 7 novembre.
En entrevue téléphonique, celui qui est également préfet de la MRC de L’Érable a indiqué qu’il souhaitait continuer son travail au sein de sa municipalité puisqu’il y a encore plein de projets sur la table et une équipe dynamique avec qui les réaliser. «Nous sommes à développer un nouveau quartier résidentiel et ça va bien. Il y a également le marché public qui sera prêt à ouvrir au printemps. Ne manque que la permission de la Santé publique», a-t-il donné comme exemple.
Une municipalité en plein développement, donc, qui lui donne le goût de poursuivre. M. Bédard indique avec fierté, à ce sujet, que sa municipalité a vu augmenter sa population de 6,5% au cours de la dernière année ce qui est la plus grande augmentation, en pourcentage, de la MRC. «Cela représente 44 personnes de plus, ce qui est important pour Notre-Dame-de-Lourdes», souligne-t-il.
Il faut dire qu’étant située tout près de l’autoroute 20, ayant accès à Internet haute vitesse dans tous les rangs, une entente avec Plessisville pour les loisirs, la localité est de plus en plus attrayante pour les gens qui souhaitent quitter la grande ville et s’installer en campagne, avec tous les services. «Depuis environ cinq ans, plusieurs familles sont parties de Québec pour venir ici», note le maire en ajoutant que les ventes de maisons allaient aussi très bien.
La bonne entente, autant avec les conseillers qu’avec les employés municipaux est un autre point qui l’incite à poursuivre son travail de maire. «J’ai le goût de continuer», confie-t-il simplement.
Du côté de la MRC, le préfet indique être prêt à continuer s’il a le vote des autres maires l’automne prochain. «J’adore ça aussi. Ça me permet de travailler des dossiers et des projets, dont Internet haute vitesse», fait-il savoir. En effet, si dans sa municipalité la haute vitesse est disponible, ce n’est pas le cas de toutes les villes de la MRC. Il a d’ailleurs écrit une lettre qu’il s’apprête à faire parvenir aux députés pour accélérer le dossier qui traîne en longueur et obtenir un échéancier de branchement clair.
«On nous a fait beaucoup de promesses, mais il n’y a rien de concret», déplore-t-il. M. Bédard est bien conscient qu’avec la pandémie certains dossiers sont retardés, mais que justement la même pandémie fait en sorte que l’importance de la haute vitesse est augmentée. «Je veux que les gouvernements s’impliquent davantage», insiste-t-il.
Interrogé à savoir ce qu’il pensait des conflits qui règnent actuellement entre la Ville et la Paroisse de Plessisville, le préfet n’a pas voulu prendre position. Il s’est contenté d’emprunter une image pour donner son opinion. «Dans une famille de 11, si 2 personnes ne s’entendent pas, est-ce que la famille peut continuer à se développer?»