Tingwick : réaction aux propos du maire
Pour donner suite à votre réponse relativement à l’article publié le 16 mai dernier dans La Nouvelle Union, les citoyens de la rue Réal-Boutin aimeraient répondre et corriger certains de vos propos.
Tout d’abord et tel qu’il l’a été mentionné au journaliste Claude Thibodeau par Clément Croteau, la pierre qui avait été épandue dans la rue à l’automne 2022 était beaucoup trop grosse et c’est ce qui a fait qu’elle ne s’est jamais compactée. Le grand nettoyage des terrains touchés s’est effectué samedi dernier. Toutes les roches qui se trouvaient sur la devanture des terrains ont été étalées dans la rue.
Clément Croteau et Michel Cormier ont ramassé le contenu en roches de plus de 20 brouettes. Les citoyens aimeraient vous rappeler que 71% des citoyens habitant sur la rue Réal-Boutin ont plus de 65 ans et plus. D’ailleurs, là où il y a eu le plus de roches à ramasser était devant l’habitation de Catherine Matte, une dame de plus de 70 ans. C’est comme ça que la Municipalité traite ses aînés?
Quant à la vitesse du déneigeur, d’une part, vous ne pouvez affirmer que les citoyens ont exagéré, car vous n’avez jamais constaté les faits et d’autre part, il est outrageux de penser qu’un citoyen qui a servi l’Église toute sa vie puisse mentir ou exagérer des faits. Les citoyens vous invitent, monsieur le maire, à venir constater vous-même la vitesse des véhicules qui desservent la rue. Lundi, Chantal Paradis et Michel Cormier ont dû intervenir auprès du conducteur de la compagnie Gaudreault qui venait cueillir le recyclage, de réduire sa vitesse, car un énorme nuage de poussière se soulevait à son passage. Nuage de poussière qui, en passant, entre dans les maisons et s’y dépose partout. Ce n’est pas en roulant à la limite permise de 10 km/h que ça se produit, mais entre 30-40 km/h.
Concernant les trous dans les rues, les citoyens attestent que la situation a été résolue dès le lendemain de la parution de l’article dans le journal, alors qu’une niveleuse est venue gratter la rue. Également, les citoyens vont suivre de près l’intervention du service des travaux publics pour le débouchage des fossés.
Concernant le pavage de la rue Réal-Boutin, vos propos sont une aberration. La rue Bord-de-l’eau qui longue la rivière Nicolet et l’embouchure du troisième lac des Trois-Lacs est également en zone inondable, mais cela ne vous a pas empêché de la paver. D’ailleurs, les citoyens de cette rue sont plus souvent inondés que ceux de la rue Réal-Boutin. Comment se fait-il que personne à la Municipalité ait pensé à paver le 0,23 km des rues transversales (rues des Pins et Réal-Boutin) en même temps que la rue Bord-de-l’eau? Pourquoi faut-il que les citoyens de la rue Réal-Boutin doivent obligatoirement en faire la demande au conseil de la municipalité pour que les choses se fassent? Il n’y a personne qui réfléchit parmi les élus?
Pour le terrain de tennis, les citoyens sont outrés de constater que vous êtes prêt à dépenser une somme de 50 000 $ pour la réfection d’un terrain de tennis inutilisé alors qu’il n’en coûterait rien pour le convertir en parc à chien hormis une poubelle à déchets et un panneau de règlements. Cette conversion permettrait à plus d’une dizaine de chiens de courir et jouer dans un espace clôturé et sans danger pour la communauté. Il pourrait également accueillir les autres chiens du village de Tingwick. Au surplus et tel qu’il appert dans la requête de Mme Paradis et aux minutes du conseil de novembre 2022, aucun employé municipal n’est requis pour l’entretien du parc à chien, car ce serait une action communautaire bénévole de Mme Paradis. Pourquoi refuser la participation bénévole des citoyens qui souhaitent s’impliquer dans la revitalisation des espaces inutilisés et dans la communauté de la Municipalité de Tingwick?
Les terrains de pétanque inutilisés. Les riverains réclament depuis longtemps une station de lavage pour les embarcations qui viennent se jeter à l’eau à la rampe de la rue des Pins. Cet endroit serait parfait d’autant plus que les terrains de pétanque sont tout près du stationnement public et d’une station sanitaire. En plus, la borne utilisée par le service de pompier est à la jonction des rues des Pins et Réal-Boutin. Le raccordement à l’eau serait facile et il pourrait apporter du budget supplémentaire à la Municipalité comme un lave-auto.
En conclusion, les citoyens de la rue Réal-Boutin ont le sentiment de se faire prendre pour des imbéciles. Lorsqu’ils appellent au bureau de la Municipalité, certains se font dire qu’ils sont chialeurs. Ils ont également eu vent que les décisions à la Municipalité ne sont pas prises par les élus, mais par une employée de la municipalité. Une employée qui n’a pas été élue par la communauté et qui gère tout ce qui se passe dans la municipalité. Si tel est le cas, monsieur le maire, il y a un manque flagrant de leadership de votre part et de votre cabinet.
Chantal Paradis
Tingwick