L’avis d’ébullition préventif en vigueur pour une période minimale de six mois à Princeville
La Ville de Princeville a tenu, le jeudi 14 septembre en soirée, une rencontre d’information concernant l’avis d’ébullition préventif actuellement en vigueur. Près de 60 personnes étaient présentes pour l’occasion à la Salle Pierre-Prince.
Organisée en collaboration avec la Direction régionale de la santé publique et responsabilité populationnelle, la rencontre d’information visait dans un premier temps à expliquer la problématique rencontrée par la Ville. Pour sa part, le Dr Éric Lampron-Genest a répondu à plusieurs questions émises par les citoyens. Au moment de s’adresser au public, il a rappelé l’importance de suivre à la lettre les consignes indiquées dans l’avis d’ébullition préventif en vigueur.
Au cours de la rencontre, la Ville de Princeville a apporté des précisions importantes quant à la possible durée de l’avis d’ébullition préventif. Minimalement, les citoyens peuvent s’attendre à ce que l’avis soit en vigueur pour une période de six mois. La décision de retirer cet avis sera prise par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, et ce, à la condition que la Ville démontre qu’elle se conforme aux exigences du ministère. Pour y répondre, la Ville travaille simultanément sur trois scénarios.
Dans un premier scénario, la Ville souhaite être exclue de l’obligation d’ajouter un deuxième traitement. Pour cela, il faut suivre un protocole d’échantillonnage d’eau brute, dont la durée est de six mois. Si les résultats démontrent que l’eau de source de Princeville est souterraine, le ministère permettra de lever l’avis d’ébullition préventif.
Aussi, la Ville étudie présentement la possibilité d’installer une seconde unité de filtration temporaire. Ce type d’installation se retrouve dans un conteneur et peut être installé temporairement. Pour cela, la Ville doit réaliser des essais afin de déterminer si ce type d’unité est compatible avec le système de traitement actuel. L’installation du traitement temporaire pourrait prendre entre six et huit mois. C’est seulement lorsqu’il serait fonctionnel que la Ville pourrait lever l’avis d’ébullition préventif.
Enfin, la mise en place d’une unité supplémentaire de filtration (ex. : usine de filtration) exigerait plusieurs étapes : échantillonnage de l’eau brute; conception du traitement par une firme d’ingénierie; autorisation à la Commission de la protection du territoire agricole du Québec; autorisation au ministère de l’Environnement; conception des plans et devis, etc. Les ingénieurs prévoient un calendrier de réalisation de ce projet de trois à quatre ans. À la fin de la rencontre, la Ville a réitéré son intention d’informer les citoyens régulièrement à propos des développements dans ce dossier. Les nouveaux éléments d’information seront transmis par le biais du site Web et de la page Facebook de la Ville ainsi qu’aux médias régionaux.