Accords en vue
Les chefs d’État du G7 – États-Unis, Allemagne, Japon, France, Royaume-Uni, Italie et Canada – se réuniront dans la région des Pouilles, en Italie, du 13 au 15 juin.
Journaux et analystes patentés nous donneront l’impression d’ici là que l’on risque encore une fois de ne pas trop s’entendre sur certaines questions, en matière de lutte contre les changements climatiques ou au sujet de conflits en cours, lors de ce grand sommet du capital.
Vous pouvez toutefois être rassurés sur l’essentiel. Parce que tous ils s’entendront encore une fois comme larrons en foire, soyez-en sûrs, sur tout ce qui compte vraiment :
– laisser la destinée du monde entre les mains des riches, des banques et des multinationales;
– spolier pour leur compte les pays pauvres de leurs ressources avec tout l’arsenal nécessaire de mesures économiques, politiques et militaires pour les assujettir complètement, anéantir leur marche vers la démocratie et la justice et réduire leurs populations à la pauvreté et à l’obéissance;
– maintenir la démocratie à l’état embryonnaire dans les pays riches et en détruire le plus possible l’émergence dans les pays plus pauvres, d’une part par le contrôle privé et public de l’information et des sources de divertissement, d’autre part par la force et l’intimidation;
– et empêcher coûte que coûte le partage des pouvoirs propre à ce que serait une vraie démocratie – la démocratie directe – et le partage équitable des ressources et responsabilités qui en découleraient.
Que faire? Et bien commencer par le commencement! La prochaine fois, plutôt que de parler de tout et de rien à nos proches et amis, de potins ou de sports, parlons-leur de notre monde, de ce qui nous concerne, de justice sociale, d’égalité, de véritable démocratie. Parlons-leur et parlons-nous de ce qui compte vraiment pour nous et recommençons à semer le désir de changement…
Si puissants qu’ils puissent être, la faible minorité des possédants ne sera pas éternellement en mesure de maintenir le couvercle sur les espoirs en ébullition de la vaste majorité.
Bruno Marquis
Gatineau