Jeux paralympiques de Paris : Guillaume Ouellet veut s’amuser et profiter du moment

Inévitablement, Guillaume Ouellet espère décrocher un premier podium aux Jeux paralympiques, mais pas question pour lui de se mettre une pression indue en se fixant un objectif en termes de résultat. « Ça ne m’a pas bien servi dans le passé de viser une position en particulier », a-t-il avancé. 

À Paris, dans ce qui sera ses troisièmes et derniers Jeux paralympiques en carrière, l’athlète de 37 ans veut surtout s’amuser et profiter du moment. Il s’exécutera dans l’épreuve du 5000 mètres. Sa course est prévue le 31 août. « Je vais me concentrer sur les détails, notamment gérer le stress des jours précédant l’épreuve. Je veux bien exécuter ma course. Si je suis dans le coup lors du dernier tour de piste, je vais tout tenter mon décrocher une médaille », a-t-il mentionné. 

Il a connu du succès, l’an dernier, lors des championnats du monde, justement présentés à Paris. Dans une course plutôt stratégique, lui qui est habituellement reconnu pour être plus à l’aise dans des épreuves à grande vitesse, il était parvenu à monter sur la troisième marche du podium. « Je suis encore mieux outillé pour les Jeux paralympiques. Cette médaille de bronze aux derniers championnats du monde m’inspire confiance », a-t-il laissé entendre. 

Lors de sa première participation aux Jeux paralympiques, en 2016 à Rio, il avait terminé quatrième au 5000 mètres et il avait rallié le fil d’arrivée en neuvième position au 1500 mètres, distance qu’il a délaissée au cours des dernières années pour se consacrer au 5000 mètres. 

À Tokyo, aux Jeux paralympiques de 2021 en pleine pandémie, il a soutiré le cinquième rang. Il estime que l’expérience acquise au fil des ans devrait lui être bénéfique à Paris, bien que le stress sera néanmoins assurément présent, notamment lorsqu’il fera son entrée dans le prestigieux stade de France. 

L’entraînement se poursuit

Guillaume Ouellet aurait préféré assurer sa qualification dès le championnat canadien le 27 juin dernier, mais peu importe il ne ménage pas les efforts à l’entraînement afin d’être au sommet de sa forme à Paris. 

Il est présentement dans l’Utah, aux États-Unis, où il s’entraîne en altitude. Il sera de retour dans la région à la mi-août, avant de reprendre l’avion en direction de Barcelone. En compagnie de plusieurs autres para-athlètes canadiens, il prendra part à un camp de préparation en Espagne. Il arrivera en France trois jours avant son épreuve aux Jeux paralympiques. « C’est le genre de préparation qui m’a permis d’avoir du succès dans le passé. Je suis donc content de répéter cette formule. Je préfère ne pas passer trop de temps au village des athlètes avant ma compétition », a-t-il dit. 

S’il s’apprête à disputer ses derniers Jeux paralympiques, il est encore trop tôt pour parler de retraite. Il a avancé qu’il aimerait participer à deux autres championnats du monde avant de relever de nouveaux défis. Peu importe ce que l’avenir lui réserve, il demeure une grande fierté pour Victoriaville et sa région, qu’il a toujours dignement représentée sur la scène internationale.