Stupéfiants : un individu condamné

Fin de l’histoire pour Michael Sévégny a été condamné, lundi après-midi, à une peine d’emprisonnement de sept mois et demi, une suggestion commune de la défense et de la poursuite entérinée par le juge Bruno Langelier. Sévégny avait été arrêté en avril 2014 lors d’une phase de l’opération Macramé, mais depuis, le ministère public l’avait écarté du projet.

En septembre, Sévégny avait reconnu sa culpabilité  à des accusations de trafic de stupéfiants, de possession de métamphétamine et de cocaïne en vue de trafic.

En plus de la peine de détention, Michael Sévégny disposera de 12 mois, à sa sortie de prison, pour effectuer un don de 1500 $ répartis à parts égales entre deux organismes de Victoriaville, Répit Jeunesse et Action toxicomanie Bois-Francs.

­«Mon client a toujours respecté ses conditions depuis son arrestation, a confié son avocat Me Ronald Robichaud. De plus, après sa peine, il retrouvera son emploi régulier.»

Le juge Langelier a estimé qu’il s’agissait d’une peine justifiée dans les circonstances. «Le Tribunal souhaite que vous vous repreniez en main», a dit le magistrat à l’homme devant lui.

Outre la détention, Michael Sévégny sera soumis à une période de probation de deux ans au cours de laquelle il devra respecter certaines conditions, notamment un interdit de contact avec certains individus.

L’opération Macramé

Avec leur opération baptisée Macramé, les policiers ont frappé, une première fois, le 13 mars 2014, pour démanteler un réseau de trafic de stupéfiants, notamment de la cocaïne, dans le secteur de Victoriaville.

L’opération, la plus importante du genre à survenir dans la MRC d’Arthabaska, a mobilisé quelque 175 policiers qui ont effectué plus d’une trentaine de perquisitions.

Au total, ils ont procédé à l’arrestation de près d’une cinquantaine d’individus en plus de saisir de la cocaïne, une certaine quantité de cannabis et plus d’une dizaine de milliers de comprimés de méthamphétamine.