Pornographie juvénile : un ex-Plessisvillois plaide coupable
De retour devant la Cour du Québec pour son procès, mercredi, au palais de justice de Victoriaville, Marc Boisvert, un ex-Plessisvillois qui réside maintenant à Thetford Mines, a finalement choisi pour régler ses dossiers.
L’audience, présidée par le juge Bruno Langelier, avait cependant débuté par une demande de l’avocat de l’accusé, Me Jean-Philippe Anctil.
Le procureur souhaitait une remise du dossier pour préparer une requête en vertu de l’arrêt Jordan de la Cour suprême du Canada, une décision du 8 juillet dernier qui vient fixer des balises en matière de délais déraisonnables dans les procès criminels.
Le magistrat a écouté les deux parties, analysé les différents procès-verbaux de la cause jusqu’ici pour finalement trancher : la requête est refusée et le procès va commencer, la poursuite étant prête à procéder, les témoins ayant été assignés.
Mais revirement après la pause : pas de procès, finalement. L’accusé a décidé d’enregistrer des plaidoyers de culpabilité.
L’homme de 44 ans a plaidé coupable à des accusations d’avoir produit, publié ou distribué de la pornographie juvénile, de possession et d’avoir accédé à de la pornographie juvénile et de production de ce type de matériel. Des faits survenus à différents moments entre 2003 et 2013.
Par ailleurs, Marc Boisvert a été acquitté d’accusations d’agression sexuelle, de contacts et d’incitations à des contacts sexuels, le ministère public ayant fait savoir qu’il n’avait pas de preuve à présenter.
La confection de deux rapports, l’un présentenciel et l’autre sexologique, a été demandée avant que les parties ne se retrouvent devant la Cour le 16 décembre pour les représentations sur la peine.
Dans cette affaire, Marc Boisvert avait été arrêté en mars 2013 à son domicile de Plessisville.
Ayant reçu un signalement d’un corps policier hors Québec, l’équipe d’enquêtes sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec a alors entrepris une courte enquête qui a mené à l’arrestation du suspect, dont le domicile a fait l’objet d’une perquisition.
Les policiers y ont saisi du matériel informatique qui a été analysé par les spécialistes.