Martin Farcy arrêté au terme d’une poursuite

JUSTICE. Le Victoriavillois Martin Farcy, celui qui faisait l’objet d’un mandat d’arrestation pour bris de conditions pour avoir quitté, sitôt entré, la maison de thérapie où il devait se trouver, a été épinglé dans la nuit de lundi à mardi au terme d’une poursuite policière.

Tout a commencé vers 2 h 15 lorsque les policiers du poste de la MRC d’Arthabaska ont tenté d’intercepter un individu qui circulait à motocyclette sur la piste cyclable à Warwick. «Le motocycliste a refusé de s’immobiliser, ce qui a mené à une poursuite policière sur quelques kilomètres», a relaté la sergente Aurélie Guindon, porte-parole de la SQ.

À un moment, les patrouilleurs ont perdu de vue le fuyard. «Peu de temps après, toutefois, les policiers ont localisé la moto à proximité d’un bois du rang 4 Ouest à Sainte-Élizabeth-de-Warwick. On a donc fait appel, vers 4 h 30, au maître-chien. Son travail a permis de localiser le suspect qui tentait de se cacher sous des branches», a raconté la sergente Guindon.

Martin Farcy a été conduit au poste de la Sûreté du Québec à Victoriaville pour y être interrogé par des enquêteurs.

La comparution

Les policiers ont emmené l’homme vers 15 h 15 au palais de justice de Victoriaville pour sa brève comparution, une dizaine de minutes plus tard, devant le juge Jacques Lacoursière de la Cour du Québec.

Le ministère public, représenté par Me Ann Marie Prince, a autorisé le dépôt de 9 nouvelles accusations au dossier de Martin Farcy qui faisait déjà face à 29 chefs d’accusation.

Ainsi, concernant les nouveaux chefs d’accusation, Farcy est accusé d’avoir volé une motocyclette, le 5 mai, à Victoriaville.

On lui reproche aussi une introduction par effraction, le 7 mai, dans une résidence de la route 116 Ouest à Warwick.

Et puis, sept chefs d’accusation concernent l’événement de la nuit du 10 mai. Il doit répondre d’accusations de fuite et de possession de méthamphétamine auxquelles s’ajoutent cinq chefs de bris d’engagement, contrevenant aux conditions de demeurer à la maison de thérapie, de s’abstenir de consommer ou d’avoir en sa possession des boissons alcooliques ou des drogues, de garder la paix et d’avoir une bonne conduite et de ne pas changer d’adresse sans l’autorisation de la Cour.

Lors de la comparution, son avocat Me Jean-Philippe Anctil a fait savoir au juge Lacoursière qu’il renonçait à l’enquête sur remise en liberté. Le magistrat a alors ordonné la détention de Martin Farcy pour la suite des procédures.

Les parties se retrouveront, de nouveau, devant le Tribunal le 13 juin pour la communication de la preuve.

Nombreuses accusations

Martin Farcy a d’abord été arrêté par les policiers le 29 mars en lien avec une série d’introductions par effraction dans des résidences et des commerces.

Au départ, on l’a accusé de vols d’outils et autres objets, de recel, de possession de cannabis et de méthamphétamine et de menaces de mort.

Puis, le 29 avril, le ministère public porte, au dossier du quadragénaire, 21 nouveaux chefs d’accusation d’introduction par effraction, de méfaits, de vols d’essence, de fraude et de recel, ce qui portant alors à 29 le nombre de chefs d’accusation.

Ce jour-là, le 29 avril, l’accusé a pu recouvrer sa liberté moyennent des conditions, dont celle de séjourner en tout temps à la maison de thérapie Victoriaville-Arthabaska pour y suivre une thérapie de six mois.

Mais dès le lendemain matin, le personnel du centre a constaté son absence qui a rapidement été signalée aux autorités policières.