Incendies : l’accusée recouvre sa liberté

JUSTICE. La Ludovicienne Jeanne Giguère, soupçonnée d’avoir allumé des incendies à son domicile du rang 1 à Saint-Louis-de-Blandford, a pu recouvrer sa liberté sur engagement, lundi, à son retour devant la Cour du Québec au palais de justice de Victoriaville.

La femme âgée de 59 ans a été arrêtée le 2 juillet en lien avec trois incendies allumés en l’espace d’un mois.

Lors de sa première comparution, la quinquagénaire a été envoyée au centre hospitalier Sainte-Thérèse de Shawinigan pour connaître son aptitude à comparaître.

Déclarée apte, l’accusée, lors de son retour en Cour le 25 juillet, a dû se soumettre à une nouvelle évaluation devant déterminer sa responsabilité criminelle. Pour le moment, les résultats de cette évaluation ne sont pas divulgués.

Jeanne Giguère reviendra devant la justice le 28 octobre pour la suite des procédures.

Elle fait face à six chefs d’accusation d’incendies criminels, d’avoir eu en sa possession des matières incendiaires et de méfait public parce qu’elle aurait voulu tromper les agents de la paix dans une enquête dans l’espoir de mener à l’arrestation d’une autre personne.

Le ministère public soupçonne la dame d’avoir provoqué des incendies à sa résidence, trois en l’espace d’un mois. Chaque fois, les dommages causés ont été minimes.

Par ailleurs, dans un autre dossier de décembre 2014, l’accusée fait face à deux accusations de méfait.