Dossiers non résolus : des mises à jour périodiques
Tous les cas n’apparaissent pas dans la section des «dossiers non résolus» du site Internet de la Sûreté du Québec. Il y a révision des dossiers et des mises à jour.
L’apparition d’un dossier sur le site Web ne signifie pas que de nouvelles informations aient été fournies aux policiers.
La sergente Aurélie Guindon du Service des communications et de la prévention de la Sûreté du Québec explique qu’une révision des dossiers s’effectue périodiquement, tout comme la mise à jour de la section des dossiers non résolus.
C’est ainsi, par exemple, que le dossier de Marie-Pier Bouchard, cette adolescente de 17 ans retrouvée par des enfants près d’un bois du rang 2 à Warwick en juillet 2006, s’y retrouve maintenant alors qu’il n’y figurait pas il y a quelques mois.
Éventuellement, d’autres dossiers non résolus dans la région pourraient apparaître sur le site de la SQ.
Comme l’assassinat d’une jeune femme de 30 ans, Geneviève Beaulieu, tuée dans sa résidence de la rue Omer à Saint-Christophe-d’Arthabaska en mai 2006. Elle avait été atteinte de projectiles d’arme à feu.
L’année suivante, un homme de 66 ans, Paul-Gérard Pinard a été retrouvé mort, en octobre 2007, dans sa résidence de la 2e rue à Saint-Louis-de-Blandford, près du rang Saint-François. Son corps, selon la police, portait des traces de violence. On l’aurait frappé avec un objet contondant. Cet homicide n’a jamais été résolu à ce jour.
Deux ans plus tard, en 2007, le Victoriavillois Daniel Moisan disparaissait le 9 mars sans laisser de trace. La SQ croit qu’il s’agit d’un meurtre. Il avait quitté son domicile pour aller collecter une dette d’argent à Sainte-Séraphine. Mais l’homme de 35 ans n’a jamais été revu depuis.
La Sûreté du Québec rappelle que toute information en lien avec différents dossiers peut être transmise, de façon confidentielle, à la Centrale de l’information criminelle au 1 800 659-4264.