Cruauté animale : un procès de trois ou quatre jours pour l’accusée

JUSTICE. Le procès de Tamara Friedmann, accusée relativement à un présumé cas de cruauté animale, subira un procès d’une durée de trois, peut-être quatre jours. C’est, du moins, ce qu’a indiqué, lundi matin, la nouvelle avocate de l’accusée, Me Mia Manocchio, devant le juge Rémi Bouchard de la Cour du Québec.

L’avocate sherbrookoise a expliqué avoir eu des discussions avec la juge coordonnatrice Dominique Slater, que le procès, qui se déroulera en anglais, allait nécessiter un certain temps et qu’elle avait rempli un formulaire pour la tenue d’un procès de longue durée.

L’accusée Tamara Friedmann, 38 ans, de Notre-Dame-de-Ham, était présente dans la salle d’audience, lundi, au palais de justice de Victoriaville.

Sa présence sera aussi exigée le 16 mai, moment où les parties conviendront de la date du procès.

Tamara Friedmann fait face à deux chefs d’accusation d’avoir fait souffrir inutilement des animaux, et d’avoir, par négligence, causé des blessures à des animaux.

Ces accusations découlent d’une intervention survenue le 17 février 2014 sur une propriété du rang 2 à Notre-Dame-de-Ham.

Ce jour-là, les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska répondaient au déclenchement du système d’alarme. À leur arrivée sur les lieux, ils ont découvert une quarantaine d’animaux mal en point. De plus, trois bêtes, un cheval, un chien et un chat étaient morts.

La Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA) avait été appelée à intervenir sur les lieux.