Cruauté animale : le procès maintenant fixé
JUSTICE. Après plusieurs mois d’attente, le procès de Tamara Friedmann, accusée relativement à un cas présumé de cruauté animale, se tiendra finalement vendredi prochain, 16 septembre, au palais de justice de Victoriaville.
C’est ce qui a été décidé aujourd’hui (vendredi) alors que le dossier revenait au rôle. Me Jean-Philippe Garneau, procureur aux poursuites criminelles et pénales, a adressé, par visioconférence, au juge Jacques Lacoursière siégeant à Trois-Rivières, une requête pour reporter, à la demande du ministère public, le dossier au 16 septembre.
Une demande que le magistrat a acceptée. La poursuite motive cette requête parce que le procureur au dossier, de même qu’un témoin, ne pouvaient être présents aujourd’hui (vendredi).
Au départ, le procès avait bien failli se tenir le 16 juin 2015. Ce jour-là, les témoins de la poursuite, des policiers et des employés de la Société protectrice des animaux d’Arthabaska (SPAA) étaient présents au palais de justice.
Mais en début d’audience, l’accusée, âgée de 39 ans, avait opté pour la tenue d’un procès dans sa langue maternelle, l’anglais, faisant ainsi en sorte de reporter le procès.
Une journée d’audience est prévue pour ce procès que présidera le juge suppléant Jean-Paul Decoste de la Cour du Québec.
Me Michel Verville pilote le dossier pour le ministère public tandis que Me Mia Manocchio de Sherbrooke assume la défense de la résidente de Notre-Dame-de-Ham.
Tamara Friedmann fait face à deux chefs d’accusation d’avoir fait souffrir inutilement des animaux et d’avoir, par négligence, causé des blessures à des animaux.
Ces accusations font suite à l’intervention du 17 février 2014 sur une propriété du rang 2 à Notre-Dame-de-Ham.
Les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska répondaient, ce jour-là, au déclenchement du système d’alarme.
En se présentant sur les lieux, ils ont alors découvert une quarantaine d’animaux mal en point, dont trois bêtes mortes, un cheval, un chien et un chat.
Les policiers avaient fait appel aux intervenants de la Société protectrice des animaux d’Arthabaska.