Une réflexion sur le deuil chez les jeunes avec le Théâtre Parminou
Près de 200 personnes ont participé à la conférence théâtralisée Transparence, qui a eu lieu le 12 avril au pavillon du mont Arthabaska, à Victoriaville.
À la suite du cocktail dînatoire, les participants ont pu assister à cet événement produit par le Théâtre Parminou et participer à la conférence présentée par Josée Masson, fondatrice et présidente-directrice générale de l’organisme Deuil-Jeunesse.
Organisée conjointement par le Centre funéraire Grégoire & Desrochers et le Centre de prévention suicide Arthabaska-Érable (CPSAE), et animée sous la présidence d’honneur de Daniel Sicotte, cette soirée aura permis de faciliter les échanges et la réflexion sur l’accompagnement des jeunes et des adolescents faisant face à la perte et au deuil.
L’événement a permis de récolter la somme de 10 550 $ au profit des organismes Centre de prévention suicide Arthabaska-Érable et Deuil-Jeunesse.
«Face à un malaise de notre société contemporaine face à la mort, nous commettons souvent, pensant bien faire, des maladresses d’amour», explique Mme Masson.
Ces maladresses prennent souvent plusieurs formes : mentir aux enfants sur la cause d’un décès ou sur la finalité de la mort – leur disant que «papa est dans les nuages» ou encore en évitant de les impliquer au sein des préparatifs funéraires, de sorte à tenter d’embellir ou d’éviter une réalité trop cruelle.
À la question «Que dire à nos enfants confrontés à la perte et au deuil», Deuil-Jeunesse offre une réponse unanime : la sécurité réside dans la vérité.
«Ce que l’enfant ne sait pas, il se l’image, ce qui est souvent pire que la réalité elle-même», rapportent les acteurs de la troupe du Théâtre Parminou.
De même, comme chaque enfant est différent, le vécu de deuil ne sera pas uniforme d’un enfant à l’autre ou encore d’un deuil à l’autre. Il importe ainsi, dans l’accompagnement des jeunes, de s’intéresser à leur vécu, de leur poser des questions, de les interroger sur leurs besoins et de les impliquer, s’ils le souhaitent, au sein des rites funéraires.
«Il n’y a pas d’âge pour amener un enfant au salon funéraire. Il suffit de prévoir cette visite en amont afin de s’assurer du bon déroulement et de pouvoir vivre une expérience bénéfique», mentionne Mme Cusson.
Le Centre funéraire Grégoire & Desrochers et le Centre de prévention suicide Arthabaska-Érable tiennent à remercier chaleureusement tous les participants, donateurs et partenaires sans qui cette magnifique soirée n’aurait pas été possible.
Si vous pensez au suicide ou vous vous inquiétez pour un proche, il est possible d’obtenir de l’aide 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, soit au 819 751-2205 ou au 1 866 APPELLE (277-3553), ou encore par texto au 53 53 53.
Vous vivez un deuil, une perte ou vous êtes un proche d’une personne dans cette situation? Vous pouvez contacter Deuil-Jeunesse, partout au Québec, au 1 855 889-3666.