Miss Ju se dévoile enfin
VICTORIAVILLE. Après avoir tenu un blogue relatant les aléas de la vie quotidienne, voilà que Julie Chabot-Gagné a décidé de faire le saut et de publier ses chroniques dans un livre intitulé : Opération Miss Ju.
Miss Ju c’est ce personnage que s’est forgé Julie pour raconter ses histoires. L’enseignante de profession, retenue à la maison pour maladie, a décidé en 2012, d’écrire un blogue. C’est ainsi qu’est née Miss Ju. «Je voulais raconter certaines petites aventures. Les gens qui me lisaient sur mon blogue m’ont dit qu’ils trouvaient ça le fun», a-t-elle expliqué.
Ils ont dit apprécier sa plume humoristique et parfois piquante qui raconte des choses ordinaires de la vie, mais de façon sympathique. «C’est sans prétention que je présente mon parcours atypique», insiste-t-elle.
Lorsque l’auteur jeunesse, Alain M. Bergeron, lui a suggéré de faire de ses chroniques un livre, Julie a pris la proposition au sérieux et s’est lancée dans le processus à compte d’auteur. Pour l’appuyer dans sa démarche, elle a pu compter sur son fils Maxence Croteau (qui a aujourd’hui 16 ans) qui s’est occupé des illustrations. D’ailleurs, il le faisait avant même que ne germe l’idée du livre, simplement pour illustrer les chroniques.
Le duo s’est donc lancé dans l’édition de ce livre qui sera officiellement dévoilé le samedi 6 décembre, 13 h 30 à la bibliothèque Charles-Édouard-Mailhot. «C’est André Raymond qui sera le maître de cérémonie», annonce fièrement Julie.
Son livre raconte donc, en ordre chronologique, le quotidien et ses différentes facettes. Ainsi, les gens se reconnaîtront, notamment lorsqu’il est question de grand ménage, de lunchs, de mise en forme, etc. Ils en apprendront davantage sur Miss Ju, son conjoint Gentleman Dan et leur progéniture, Titi et Max.
Quant aux illustrations de Maxence, elles viennent solidement appuyer les écrits de sa maman et lui permettent, par la même occasion, d’améliorer son dessin. «C’est un beau défi», dira-t-il.
Le livre sera apprécié de tous, même de ceux qui ont déjà lu le blogue. «Ils vont quand même s’amuser parce tout a été réécrit. Et je n’ai pas fait affaire avec une maison d’édition parce que j’avais une équipe avec moi, notamment mon frère qui est professeur de littérature au cégep», précise-t-elle.
Ce sont donc deux années de processus qui s’achèveront avec le lancement du livre. «Ça été très motivant même si j’ai souvent voulu tout arrêter. C’est peut-être une question de confiance, mais les dessins de Maxence m’ont motivé à continuer», apprécie-t-elle.