Des plaintes pour les chats en liberté…
Le printemps et la problématique des chats en liberté, c’est la période de nombreuses plaintes à ce sujet.
Dans ce cas précis, on observe deux avis extrêmes : il y a le groupe des amoureux des chats qui les laissent vivre leur vie en liberté et le groupe de ceux qui en ont peur ou qui n’aiment pas les voir se promener sur leur terrain. Pour chacun de ces deux groupes, il y a des solutions qui aideront à vivre en bons voisins.
Pour les amoureux de leur animal, dans la plupart des villes du Québec, laisser son chat en liberté n’est pas interdit. L’identifier avec la médaille de la SPAA permet de le retrouver facilement et signale aux voisins que ce chat a un propriétaire et donc, n’est pas errant. Le stériliser diminue son rayon de déplacements, limite ses miaulements et met un terme au marquage malodorant.
Pour éviter de lui faire courir des risques pour sa santé et son intégrité, les «catlovers» peuvent le tenir en laisse ou lui aménager un enclos sécuritaire dans leur cour.
Les personnes que les chats libres dérangent peuvent aménager des plates-bandes de fleurs et de plantes répulsives. Il existe de nombreux trucs de grand-mère qui fonctionnent, comme utiliser les boules à mites ou le poivre de Cayenne. Aménager des clôtures dissuasives ou des tapis texturés à enterrer sous le paillis des plates-bandes. Ces quelques conseils aideront chacun des groupes à faire preuve de civisme et conserver une bonne entente de voisinage. Bien sûr, cela demande un effort personnel, dont tout le monde est capable.
À la SPAA, il arrive tous les jours de bons chats de famille que des citoyens croient perdus ou errants. Ils ne sont pas réclamés, car les propriétaires ne pensent pas toujours à vérifier durant quelques semaines sur le site de la SPAA si la photo de leur chat apparaît. Un animal peut errer longtemps avant d’être amené à la SPAA.
L’équipe de la SPAA