Une intersection à l’étude
La très achalandée intersection des rues Notre-Dame, Carignan et De Bigarré à Victoriaville fait l’objet d’une étude au comité de circulation.
C’est ce qu’a indiqué le maire André Bellavance en réponse à la question posée via le Web par le citoyen René Verville. Le résident, faisant valoir la dangerosité de l’intersection, a dit qu’il avait peine à croire en l’impossibilité d’implanter des feux de circulation.
« Ce n’est pas impossible, a répondu le maire. On a déjà connu des feux à l’intersection, tout comme il y a eu un rond-point. Maintenant, ce sont des arrêts. »
Le premier magistrat a aussi rappelé que des travaux majeurs seront éventuellement effectués dans le secteur du viaduc. « Ces travaux auront des impacts. On veut donc faire une étude correctement pour faire en sorte que s’il y a des changements à effectuer, dans les deux cas, on s’assure de la sécurité », a-t-il fait valoir.
« On est conscient de l’enjeu de sécurité dans ce secteur, a-t-il rassuré. Il va se passer quelque chose. Mais je ne peux vous dire à quel moment. C’est à l’étude. »
Alexandre Côté, le conseiller responsable du comité de circulation, a précisé que des discussions étaient en cours avec le ministère des Transports puisque le viaduc lui appartient.
Séance ouverte au public
Pour la première fois en 16 mois depuis le début de la pandémie, le conseil municipal ouvrait ses portes au public pour la tenue de sa séance mensuelle. Mais aucun citoyen n’a occupé l’une ou l’autre des six places disponibles.
En plus de la diffusion à la Télévision communautaire des Bois-Francs, la Ville poursuit aussi la présentation des séances sur Facebook et continue à y recevoir les questions des citoyens.
En début de réunion, le maire André Bellavance a eu une pensée pour les peuples d’Haïti et d’Afghanistan. « Encore une fois, un séisme a frappé Haïti. N’hésitez pas à faire preuve de générosité pour aider ce peuple qui est constamment frappé par toutes sortes d’épreuves », a-t-il exprimé.
Quant à l’Afghanistan, le constat est « assez difficile ». « On se souvient de l’intervention du Canada. Je pense à deux soldats d’ici (Major Yannick Pépin et Caporal Yannick Scherrer) qui ont donné leur vie pour la liberté dans ce pays. Et 20 ans plus tard, on se retrouve à la case départ avec les talibans, des extrémistes qui ont pris le pouvoir », a-t-il mentionné.
Les élus, par ailleurs, à l’invitation du maire Bellavance, ont observé une minute de silence pour honorer la mémoire de trois bâtisseurs. « Depuis la dernière séance, Victoriaville a perdu des personnalités qui ont marqué son développement, chacune à sa manière », a-t-il souligné.
Le maire a rappelé le décès, le 12 juillet, à l’âge de 85 ans, de l’ancien maire de Sainte-Victoire, Henri Normand, impliqué en politique municipale pendant 12 ans.
Un bâtisseur du milieu économique s’en est allé le 20 juillet, Paul Rocheleau. « Son entreprise a vu le jour en 1976 grâce à sa vision et elle continue de faire rayonner Victoriaville », a confié André Bellavance.
Il ne pouvait non plus passer sous silence le décès, le 22 juillet à l’âge de 75 ans, de Fernand Daigle, ex-directeur général. « Un bâtisseur de l’ancienne Ville d’Arthabaska et de la nouvelle Ville de Victoriaville. Il a consacré 25 ans de sa vie au monde municipal », a précisé le maire.