Une ancienne école transformée en auberge et spa nordique

Un investissement de plus d’un million de dollars redonnera vie à l’ancienne école primaire de Sainte-Hélène-de-Chester qui a connu, au fil des ans, différentes vocations.

D’une école de rang à un centre de cure, en passant par une coopérative de solidarité, le 442, rue de l’Église deviendra le Sainte-Hélène, auberge et spa nordique.

«Nous éprouvons un désir sincère de faire revivre une bâtisse qui a longtemps été au cœur de la vie du village», a indiqué, en conférence de presse, lundi, Martin Verville, l’un des cinq actionnaires, avec Mario Ionta, Maryse et Sylvain Ouellette et un autre qui souhaite conserver l’anonymat.

Aux côtés de Maryse Ouellette et de Mario Ionta, Martin Verville a présenté le projet, lundi matin. (Photo www.lanouvelle.net)

Le projet créera, au départ, entre 20 et 25 emplois. Les promoteurs ont pu bénéficier d’une contribution financière de 268 000 $ du ministère du Tourisme du Québec.

Les travaux d’aménagement, réalisés par les Constructions Réal Martel de Victoriaville, ont commencé au printemps. Le complexe devrait accueillir ses premiers visiteurs en septembre.

La clientèle profitera d’un spa nordique en plein air, avec piscines et spas, sauna sec et hammam (sauna humide à l’eucalyptus, par exemple.

Un agrandissement du bâtiment de 780 pieds carrés permettra l’aménagement d’un centre de soins de détente.

On y retrouvera aussi un pavillon extérieur doté d’une verrière de relaxation. «L’endroit promet une expérience de détente et de revitalisation des sens qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans la région, a fait valoir Martin Verville. Notre concept est très différent de ce qu’on trouve dans les grands centres urbains. Tout est basé sur le dépaysement et l’expérience de détente en pleine nature. Notre site propose pas moins de 19 hectares de terrain en montagne sans oublier un magnifique lac.»

Ainsi, les visiteurs disposeront de plusieurs kilomètres de pistes de randonnée et de ski de fond.

De plus, les amateurs pourront intégrer le Sentier des trotteurs qui passe sur le site et qui mène au mont Arthabaska quelque 26 km plus loin.

Pour héberger la clientèle, le Saint-Hélène disposera de 11 chambres luxueuses. L’ancienne école, qu’ont déjà fréquentée d’ailleurs Maryse et Sylvain Ouellette, abritera aussi un bistro et un restaurant gastronomique qui servira la cuisine du chef français Ruben Durand.

Les spas seront aménagés sur différents étages. (Photo www.lanouvelle.net)

Une salle de réception peut également accueillir jusqu’à 50 personnes pour des réunions d’affaires, des mariages, des fêtes de famille ou autres occasions.

Une deuxième phase

Après une première année d’opération, Martin Verville caresse un autre projet en guise de deuxième phase, la construction d’une dizaine de mini-chalets. «Il s’agit de l’ajout de chambres dans la forêt», a-t-il souligné. Ce projet commanderait de nouveaux investissements de l’ordre de 250 000 $.

«Il ne fait aucun doute que l’auberge, le spa nordique, la bonne table et la nature majestueuse attireront les gens en grand nombre», croit Martin Verville, aussi propriétaire de Voyage Vasco à Victoriaville.

Martin Verville souhaite une deuxième phase pour la construction de mini-chalets. (Photo www.lanouvelle.net)

D’ailleurs, des discussions positives sont en cours pour une déviation du sentier provincial de motoneige et l’amener à proximité, permettant au Sainte-Hélène de bénéficier d’une clientèle importante. «Le sentier arriverait à l’avant et ne viendrait pas troubler la quiétude des lieux», a précisé Maryse Ouellette, directrice générale du Sainte-Hélène.

L’établissement s’attend aussi à profiter de la clientèle cycliste, celle qui pratique le vélo de route. «La Classique des Appalaches, qui passe chez nous, constitue un gros plus», a confié Mme Ouellette.