Un important projet domiciliaire se concrétise à Saint-Christophe-d’Arthabaska
D’ici la fin du mois de novembre, pas moins de 80 terrains deviendront disponibles pour la construction, la presque totalité pour la construction résidentielle, à l’exception de trois terrains dédiés à une garderie.
Quatre promoteurs pilotent ce vaste projet de développement de plus de cinq millions de dollars : André Jacques, une figure bien connue dans le domaine de la construction, son fils Olivier Jacques, ainsi que Guillaume Desaulniers et Samuel Turcotte, deux gendres du regretté homme d’affaires Daniel Gaudreau.
« Ce projet se dessine depuis quatre ans. On négociait avec Daniel (le propriétaire des terres) un peu avant son décès. On a avancé lentement dans le projet. Finalement, on finit par le réaliser », a confié André Jacques.
Ce développement, les promoteurs l’ont baptisé Domaine Gaudreau. « Ça crée une appartenance et c’est plus facile à situer », a souligné M. Jacques.
Ces terrains, justement, se trouvent entre les rues Fortin et de la Plage-Beauchesne. Les acheteurs profiteront de terrains d’une superficie moyenne de 16 000 pieds carrés. Une dizaine de terrains, par contre, offriront un espace de 23 000 à 25 000 pieds carrés, et quatre autres auront une dimension de 30 000 pieds carrés. Le prix de vente moyen des terrains s’élève à 96 000 $.
Outre la garderie, ce nouveau développement verra s’ériger uniquement des résidences unifamiliales.
À ce jour, 15 terrains ont déjà trouvé preneurs. « Le marché est très bon, a fait remarquer André Jacques. Mais il a fallu arrêter la vente parce qu’à un certain moment, avec les démarches en cours, on ne savait pas exactement le moment de l’aboutissement du projet. »
Les promoteurs ont fait appel à l’entreprise Excavations Tourigny de Victoriaville pour effectuer les travaux d’excavation, d’infrastructures de rue. « Les travaux débuteront à la mi-septembre », a précisé la chargée de projet Cathy Michel.
Pour sa part, Michel Bérubé de l’entreprise Pluritec a hérité du mandat de la conception des plans et devis. C’est lui aussi qui a effectué les nombreuses démarches auprès du ministère de l’Environnement. « Ce n’est jamais moins d’un an avant de connaître l’aboutissement », a-t-il observé.
Comme le prévoit la procédure municipale, une fois la rue terminée et asphaltée, les futurs résidents pourront obtenir leur permis de bâtir. Les acheteurs actuels ont prévu la construction de leurs nouvelles habitations au printemps, à l’été et à l’automne 2022. Les résidences bénéficieront des réseaux d’aqueduc et pluvial. Mais les résidents devront se doter de leur propre champ d’épuration.
La rue prendra la forme d’un grand rectangle, d’une boucle, avec des sorties (ou des accès) à la rue de la Plage Beauchesne et à la rue Fortin par le truchement de la 8e avenue.
La future rue n’a pas encore de dénomination. Les promoteurs ont songé à la rue Jacques-Gaudreau, mais une telle rue existe déjà à Victoriaville. Ils ont exprimé l’idée de la baptiser du nom de l’ancienne mairesse de Saint-Christophe-d’Arthabaska, Clémence Verville. Mais rien n’a encore été décidé. La demande n’a pas encore été déposée à la Municipalité.
Bref, André Jacques se réjouit du dénouement d’un tel projet, le plus important à Saint-Christophe-d’Arthabaska au cours des dernières années. « Ça fera tout un renouveau pour la municipalité, car il n’y a pratiquement plus de terrains à vendre. Il y a une rareté », a-t-il fait remarquer.
Le promoteur reconnaît que le projet a bénéficié d’un bon coup de main grâce aux travaux d’aqueduc réalisés sur la rue de la Plage-Beauchesne avec une contribution gouvernementale. Le réseau d’aqueduc du nouveau développement s’y raccordera.
Enfin, les promoteurs ont d’autres projets pour les années à venir. « Nous aurons une rue allant vers le rang Chicago. Éventuellement, nous demanderons un changement de zonage pour passer du secteur agricole au résidentiel », a conclu André Jacques.