Un défi de taille pour le Challenge 255
C’est confirmé : le Challenge 255 sera de retour à l’été 2021, du 19 au 22 août. Cependant, si les amateurs de courses d’accélération ne se sont pas procuré des billets pour la 15e édition qui a été annulée en 2020, ils pourraient bien ne pas pouvoir participer à l’événement d’envergure qui anime Baie-du-Febvre chaque été.
En effet, comme l’explique Kevin Benoit, organisateur du Challenge 255, avec le mystère qui plane encore autour des recommandations de la Santé publique en ce qui concerne l’événementiel, ce dernier ne sait plus trop sur quel pied danser. Pour le moment, il peut assurer une place à ceux qui s’étaient procuré un billet pour l’édition de 2020 qui a été annulée, mais il ne sait toujours pas s’il pourra ouvrir sa billetterie le 19 juillet.
« Si je décide d’ouvrir la vente de billets pour les autres, je ne serai pas capable [de tenir mon événement]. Ça me coûterait trop cher pour les gardiens de sécurité, les toilettes qu’il faudrait ajouter, trouver des clôtures supplémentaires », explique M. Benoit, s’il prend en considération les plus récentes demandes de la Santé publique.
Est-ce que le Challenge 255 pourra tenir les mêmes événements que les éditions précédentes? » J’aimerais être capable de dire oui, mais on ne sait pas comment la Santé publique va classifier les compétiteurs du Show and Shine. Normalement, ils ne seraient pas censés être comptabilisés dans les personnes autorisées », estime Kevin Benoit.
Il faut rappeler que Kevin Benoit est le seul organisateur du Challenge 255. « On a des bénévoles, mais les étudiants ne se ruent pas à nos portes actuellement », ajoute-t-il.
Alors que M. Benoit reproche à la Santé publique de ne pas prendre de décision claire, il se retrouve à devoir tout faire à la dernière minute, bien au-delà des petits détails. « Mes commanditaires, je vais avoir seulement deux semaines pour les trouver, parce que lors de la période des vacances de la construction, on ne peut pas trouver de décideurs en entreprise », déplore-t-il.
M. Benoit a également un protocole sanitaire de six pages à rédiger et à remettre à la Santé publique. « Tant que ce n’est pas clair, je ne peux pas en remettre un, car il sera caduc avant même que je l’envoie », estime l’organisateur.
« De telles décisions à l’emporte-pièce ont tout un effet boule de neige », conclut M. Benoit.