Un Cégep plus «glamour»
VICTORIAVILLE. Si l’achalandage à la journée Portes ouvertes de samedi était présage du nombre de demandes d’admission pour la prochaine année scolaire, le cégep de Victoriaville pourrait espérer maintenir, peut-être même augmenter encore sa clientèle. «Avec un record de 552 visiteurs, ça augure bien pour le 1er mars!», s’est réjoui le directeur général, Vincent Guay.
Il a expliqué que créée il y a une dizaine d’années, cette journée de portes ouvertes s’attire de plus en plus de visiteurs.
On pensait avoir atteint un sommet l’an dernier, avec 460 personnes.
Il y a, dans cet achalandage accru et dans les données brutes sur la clientèle, un indicateur que le cégep de Victoriaville est de plus en plus «glamour», selon M. Guay.
D’autant que le directeur des études Christian Héon avait une autre bonne nouvelle à partager aux membres du conseil d’administration en annonçant que cette année, seulement 36 collégiens avaient décidé d’abandonner le Cégep entre la session d’automne et la session d’hiver.
Annuellement, depuis cinq ans, c’est au moins 90 étudiants qui quittent le Cégep en décembre. Ils n’étaient que 32 l’an dernier à abandonner leurs études.
Les 36 de cette année représentent un moindre pourcentage puisque la clientèle de l’institution collégiale est plus importante.
«On avait 1651 étudiants cet automne. On en a 1615 cet hiver. C’est du jamais vu, du moins depuis les 20 dernières années», a dit Christian Héon.
Presque tous les programmes sont parvenus à retenir leur clientèle, même en sciences humaines où les étudiants sont parfois plus motivés par leur sport que par leurs études, a fait remarquer M. Héon.
Il a poursuivi en disant que cette moindre déperdition préfigurait évidemment un meilleur taux de diplomation.
À la question d’un administrateur, Vincent Guay a expliqué comment, malgré les prévisions démographiques à la baisse, le cégep de Victoriaville parvenait à être plus séduisant.
Il a d’abord parlé du climat de «collaboration» qui a chassé l’ère des rapports d’affrontements. «On a appris à se donner des lieux pour exprimer ses mécontentements», plutôt que de le faire en public.
Puis, une foule d’interventions, a-t-il poursuivi, ont eu pour effet de rapprocher le Cégep des jeunes, nommant, entre autres, la création du vivoir, du carrefour technopédagogique, le virage web, le perfectionnement du personnel, les travaux de réaménagement.