Trop de tâches à planifier met la santé à risque…

 

Il y a de ces jours où trottinent dans son esprit tout un lot de tâches domestiques à organiser et coordonner : l’épicerie à faire, les repas à planifier, le rendez-vous chez le dentiste à prendre pour le plus petit, la préparation au camp pour l’aînée, etc. Et au-delà des exigences domestiques, il y a toutes celles que nécessite son travail. Il y a alors risque de «surcharge mentale».

La psychoéducatrice Annie Desautels-Fréchette abordera ce thème de la charge mentale, ce travail invisible, et de ses incidences sur la santé lors de la conférence qu’elle prononcera le mercredi 9 mai, à 19 heures à l’auditorium de l’École secondaire Le boisé de Victoriaville.

Elle a été invitée par la Coalition des intervenants en santé mentale, laquelle tient à souligner la Semaine nationale de la santé mentale (du 7 au 13 mai).

Par sa pratique privée et son travail en Centre jeunesse, Mme Desautels-Fréchette œuvre auprès des enfants et de leurs parents depuis une douzaine d’années.

Lors de sa conférence, elle expliquera ce qu’est la charge mentale, comment la mesurer, quels en sont les symptômes et les risques comme l’insomnie, le stress, l’anxiété, l’épuisement, la dépression. Elle donnera aussi des trucs pour agir… et retrouver l’équilibre.

Les gens de la Coalition souhaitent que la conférence attire plus particulièrement les jeunes familles souvent débordées.

Reste que la surcharge mentale peut aussi affecter les jeunes qui doivent concilier travail et études, satisfaire les exigences de leurs parents et entretenir leurs amitiés. Elle peut être le fait des proches aidants qui ont à composer avec deux agendas.

Il y a longtemps que la Coalition s’était manifestée publiquement. La création du Centre intégré universitaire de la santé et des services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie-et-du-Centre-du-Québec en avril 2015 a entraîné une réorganisation des établissements. Pour cette raison, la Coalition s’était un peu mise en veilleuse, elle qui existe depuis plus de vingt ans.

Elle a repris de la vigueur avec un plus grand nombre d’intervenants et d’intervenantes autour de la table.

Du Centre de prévention suicide d’Arthabaska et de l’Érable, Josée Dubreuil en est devenue la porte-parole, cet organisme constituant un ajout. D’autres organisations se sont alliées à la Coalition : Ressources non institutionnelles (CIUSSS) que représente Élise Marcotte; le Centre de réadaptation déficience intellectuelle et troubles envahissants du développement (CIUSSS) représenté par Stéfanie Faucher; le Pivot représenté par Yves Houle, les Services de réadaptation en dépendance (CIUSSS) représentés par Myriam Lehoux et Répit Jeunesse où travaille Sébastien Perreault.

La Maison des femmes des Bois-Francs, l’Association Le PAS, L’Entrain et le Guichet accès santé mentale pour la clientèle adulte (CIUSSS) font toujours partie de la Coalition, respectivement représentés Sylvie Lavigne, Judith Laurendeau, Shirley Tardif et Dominic Vachon.

Comme le nombre de places est limité à 150 pour la conférence du 9 mai, il serait préférable d’acheter son billet à l’avance (10 $). On peut se le procurer à l’Association Le PAS située au local 110 de la Place communautaire Rita-St-Pierre ou encore chez Répit Jeunesse, au 115, rue St-Louis.