Trisomie 21 : des professionnels de la santé saluent la décision de Québec
L’Association des obstétriciens et gynécologues du Québec (AOGQ) accueillent positivement la décision du gouvernement du Québec d’implanter le Test génomique prénatal non invasif (TGPNI) au Programme québécois de dépistage prénatal pour les femmes qui présentent un risque élevé de donner naissance à un bébé ayant la trisomie 21.
«Ce test, déjà offert dans d’autres provinces canadiennes, est très fiable et plus sécuritaire que l’amniocentèse, qui comporte certains risques pour la grossesse. En fait, avec un simple prélèvement sanguin, le TGPNI permet de diminuer de 10 fois environ le nombre d’amniocentèses effectuées et donc d’atténuer le stress lié à cette procédure invasive chez les femmes enceintes», indique Violaine Marcoux, présidente de l’Association des obstétriciens et gynécologies du Québec.
Il est toutefois à noter que les femmes dont le TGPNI révèle certaines anomalies se verront proposer une amniocentèse afin de détecter à 100% la trisomie 21.
Le TGPNI n’est toutefois offert pour l’instant qu’à certains groupes de patientes enceintes présentant un risque plus élevé de trisomie 21, déplore cependant l’AOGQ. Toujours selon l’organisation fondée en 1966, dans la première phase du déploiement, le test serait disponible dans deux établissements au Québec. De plus, seules les femmes qui participent aux Programmes québécois de dépistage prénatal pourraient y avoir accès.
«Les autorités nous confirment que ce test devrait être déployé rapidement à travers la province. Par ailleurs, étant donné le nombre important de femmes enceintes qui effectuent les premières étapes de leur dépistage prénatal dans les cliniques privées, il serait opportun d’en élargir la portée en le rendant disponible à ces patientes. Nous offrons ainsi notre entière collaboration au gouvernement du Québec pour rendre le programme encore plus équitable et accessible», conclut la présidente de l’Association des obstétriciens et gynécologies du Québec.
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