Transferts en santé : le Bloc Québécois demande aux chefs de s’engager

Le chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, et le candidat de Mégantic-L’Érable, Éric Labonté, ont réitéré leur soutien indéfectible à la hausse des transferts en santé sans condition à hauteur de 35% des coûts des soins, comme l’exigent à l’unanimité le Québec et les provinces. Le Bloc Québécois demande aux autres partis de s’engager aussi fermement et inconditionnellement auprès des premiers ministres du Québec et des provinces.

«J’ai écrit au président du Conseil de la fédération, le premier ministre manitobain Brian Pallister, pour lui reconfirmer l’appui sans réserve du Bloc Québécois à une hausse durable et sans condition des transferts en santé à hauteur de 35% des coûts totaux. Je demande aux chefs de tous les partis de s’engager dès aujourd’hui, auprès des premiers ministres du Québec et de toutes les provinces, à acquiescer à cette demande aussi incontournable que nécessaire», a précisé M. Blanchet.

Le Conseil de la fédération a écrit aux chefs des partis fédéraux afin de réclamer une hausse du Transfert canadien en matière de santé qui couvrirait 35 % des coûts des différents réseaux de soins. Tous les premiers ministres exigent un rattrapage de 28 milliards $, puis une indexation minimale de 5%, ce qui représente le taux de croissance annuel des dépenses en santé.

«La pandémie a révélé les lourdes conséquences du sous-financement fédéral de la santé. Alors que les dépenses augmentent année après année, notamment avec le vieillissement de la population, le fédéral coupe progressivement, année après année, la part de sa contribution financière en santé. Rappelons qu’au départ, le fédéral contribuait à la hauteur de 50% des dépenses en santé», a fait valoir M. Labonté.

En plus de rappeler que la hausse des transferts en santé est également une demande de la Chambre des communes, depuis l’adoption d’une motion du Bloc Québécois en décembre 2020, le chef Yves-François Blanchet et le candidat de Mégantic-L’Érable, ont tenu à souligner le sacrifice et les efforts des travailleuses et travailleurs de la santé durant la pandémie.

«Nos infirmières, aides-soignants, préposés aux bénéficiaires et autres corps médicaux qui étaient au front pour s’occuper de nos proches dans un contexte sanitaire hors normes méritent notre considération et notre soutien. Le manque criant de ressources dans nos systèmes rendait leurs conditions de travail difficiles, et ce, bien avant la pandémie. Nous savons, suivant leurs témoignages durant la pandémie, que ces personnes ont porté notre système de santé à bout de bras, au péril de leur propre santé physique et émotionnelle. Hausser les transferts en santé est la meilleure façon de reconnaître leurs efforts, de les remercier, dans certains cas de revaloriser leur profession et, espérons-le, de leur dire qu’ils ne seront plus jamais laissés à eux-mêmes de la sorte», a conclu Éric Labonté.