Taxes scolaires : la CAQ propose d’importantes baisses pour les contribuables
De retour du caucus présessionnel de la Coalition avenir Québec, le député d’Arthabaska, Éric Lefebvre, se réjouit de l’annonce de son chef, François Legault, qui promet d’appliquer uniformément le plus bas taux de taxation scolaire à l’échelle du Québec.
Selon les données actuelles, cette mesure permettra des économies pour les propriétaires d’une résidence évaluée à 200 000$ de l’ordre de 334 $ sur le territoire de la Commission scolaire des Bois-Francs et de 211 $ du côté de la Commission scolaire des Appalaches.
«Je suis très heureux de cette annonce, car nous allons remettre de l’argent dans les poches des contribuables. Il est important de souligner qu’on s’engage à ne pas réduire les services en éducation. Le manque à gagner sera ajouté à même les surplus budgétaires du gouvernement», exprime le député Lefebvre.
Un gel du taux des taxes scolaires sera également décrété pour toute la durée du mandat de la CAQ. Toutes les familles paieront donc le même taux, soit le plus bas. Par rapport à la promesse libérale, cela signifie une baisse de taxes de 700 millions de dollars de plus pour les contribuables. Cette baisse s’échelonnera sur une période de quatre ans (2018-2022). Il s’agit d’une décision financièrement équitable envers toutes les familles de toutes les régions du Québec.
Depuis l’arrivée du gouvernement libéral, il y a 15 ans, le montant récolté par les taxes scolaires a grimpé de 113%, soit environ 1,2 milliard de dollars. Au cours des cinq dernières années uniquement, on parle d’une hausse de 700 millions de dollars. Actuellement, les libéraux font miroiter une baisse de taxe scolaire qui est inéquitable d’une région à l’autre.
Un gouvernement de la CAQ va donc ramener le taux de taxation scolaire sur une période de quatre ans au niveau le plus bas actuellement, soit 10,54 cents par 100 $ d’évaluation. Ce faisant, la CAQ va ramener les revenus de taxe scolaire au niveau où ils se situaient avant l’arrivée des libéraux au pouvoir en 2003.
Et contrairement aux libéraux, qui ouvrent la porte dans leur projet de loi 166 à une nouvelle hausse de taxes scolaires au lendemain des élections, un gouvernement de la CAQ décrèterait un gel du taux des taxes scolaires pour toute la durée du mandat.