Présence accrue de la grande faune : la prudence est de mise
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable invite les automobilistes à faire preuve de vigilance lors de leurs déplacements, particulièrement en ce début d’automne. En effet, les mois d’octobre et de novembre constituent la période où le danger de heurter un animal est le plus grand en raison notamment de la chasse et de la tombée plus hâtive de la nuit.
De la signalisation est déjà en place pour informer les personnes circulant sur le réseau routier de la présence de la grande faune (cerf de Virginie, orignal, ours et caribou) dans les secteurs concernés. De plus, des clôtures anticervidés et des passages fauniques ont été aménagés à divers endroits sur le territoire québécois. Les risques de collision demeurent toutefois importants malgré ces mesures de prévention. La vigilance des conducteurs reste ainsi la meilleure protection contre ce type d’accident, et ce, sur l’ensemble du réseau.
Le Ministère tient à rappeler certains conseils de sécurité
Respectez les limites de vitesse et redoublez de prudence durant les périodes de la journée où le danger de heurter un animal est considéré comme étant le plus grand, soit à l’aube et au crépuscule. Par ailleurs, cela est encore plus vrai en automne, alors que la présence de la grande faune près des routes est accrue.
Ralentissez immédiatement si vous soupçonnez la présence de cervidés aux abords de la route. Nerveux et imprévisibles, ces animaux peuvent surgir très rapidement sur la chaussée.
Actionnez vos freins à plusieurs reprises afin de signaler la présence de cervidés aux automobilistes qui vous suivent. N’effectuez jamais de manœuvre brusque pour tenter d’éviter un cervidé au dernier moment. Un accident beaucoup plus sérieux pourrait en résulter. Dans la plupart des cas, lorsque la collision semble imminente, mieux vaut ralentir et freiner progressivement.
Faits saillants
Au Québec, entre 2020 et 2022, il s’est produit en moyenne annuellement 6952 accidents routiers liés à la grande faune. Ce sont les collisions impliquant des chevreuils (cerfs de Virginie) qui sont en tête de liste, suivis des accidents mettant en cause un orignal, un caribou ou un ours noir.
La sécurité des usagers est une priorité pour le Ministère et celui-ci porte une attention particulière aux endroits où la présence de la faune risque de causer des accidents.
Au cours des dernières années, le Ministère a aménagé des passages fauniques et des clôtures anticervidés en bordure de plusieurs routes dans différentes régions, par exemple :
routes 175 et 169, dans la réserve faunique des Laurentides;
route 138, à Petite-Rivière-Saint-François, dans Charlevoix;
autoroute Joseph-Armand-Bombardier (aut. 55), à Sainte-Eulalie, dans le Centre-du-Québec;
autoroute Claude-Béchard (aut. 85), entre Rivière-du-Loup et la frontière du Nouveau-Brunswick, dans le Bas-Saint-Laurent;
autoroute Jean-Lesage (aut. 20), à Rimouski, dans le Bas-Saint-Laurent;
autoroute Guy-Lafleur (aut. 50), en Outaouais et dans les Laurentides;
autoroute Robert-Cliche (aut. 73), en Beauce, en Chaudière-Appalaches.
À ce jour, le réseau routier compte près de 170 passages fauniques, dont 80 sont spécifiquement conçus pour la grande faune et 86 sont aménagés pour les mammifères de petite et moyenne taille.
Les usagers ont la possibilité de signaler toute situation dangereuse ou inhabituelle en composant le 511.