Menaces contre PKP : l’accusé sort du silence
«Dans aucun moment, je n’ai fait des menaces. Jamais. Je n’étais aucunement conscient que les gens pouvaient le percevoir de même. Je ne suis pas coupable de ça.»
Pour la première fois et dans une entrevue exclusive avec le Journal de Chambly, propriété de TC Media, l’homme accusé d’avoir incité à commettre un acte criminel contre Pierre Karl Péladeau s’est défendu d’avoir voulu du mal à ce dernier.
Wesley Rigoberto Sosa Murillo (photo) a cherché à minimiser les faits, faisant allusion à «une erreur» et à «une expression» mal choisie. L’accusé de 36 ans originaire de Chambly, qui s’identifie sous le nom de Sosa Gambino sur les médias sociaux. L’homme avait comparu en décembre au palais de justice de Longueuil et reviendra en cour le 23 avril prochain pour son enquête préliminaire.
Rigoberto dit ne pas avoir eu l’intention de formuler des menaces à l’endroit du candidat à la direction du Parti québécois lorsqu’il a écrit, le 30 novembre sur son compte Facebook, relayé sur Twitter : «Please someone shoot PKP!!!» (Tirez sur PKP quelqu’un, s’il vous plaît).
«Je n’ai pas fait de menaces. Des menaces, c’est quand tu le dis à la personne direct «je vais faire ça». Ce n’était pas adressé à lui, je ne le disais pas à lui et je ne le disais pas à quelqu’un en particulier non plus.»
Avant d’être arrêté à sa résidence le 2 décembre, puis remis en liberté sous certaines conditions, Rigoberto dit ne jamais avoir anticipé les conséquences de son geste qui sont, selon lui, «démesurées».
Il n’a jamais cru que ses propos auraient pu être perçus comme une menace. «Quand j’ai vu que les gens l’avaient perçu d’une autre façon, j’ai voulu le spécifier. Mais ça l’air qu’il était rendu trop tard.»