Marianne Fréchette et son collectif honorés
Vendredi dernier à Montréal, l’organisme Amnistie internationale Canada francophone a remis le prix Ambassadeur de la conscience à cinq organisations écologistes, dont Vendredi pour le futur Victoriaville et sa porte-parole Marianne Fréchette.
En guise de rappel : Marianne Fréchette est l’étudiante à l’origine d’une grève locale pour le climat au printemps dernier ainsi que d’un mouvement citoyen environnementaliste qui a organisé la manifestation pour le climat du 28 juin à Victoriaville. Elle invite d’ailleurs la population à se joindre à la prochaine manifestation pour le climat qui se tiendra, le 27 septembre à partir de 13 h, devant le Cégep de Victoriaville.
«Il s’agit d’une marche mondiale attendue depuis longtemps et qui s’annonce festive tout en étant aussi sérieuse quant à ses revendications. On veut des actions maintenant, on ne peut plus attendre, il faut que quelque chose se passe et c’est le message de notre marche », explique la militante écologiste.
Cette dernière avait mis de l’avant trois revendications : l’arrêt des subventions aux industries produisant des énergies fossiles, une loi cadre pour limiter les émissions de GES et respecter les seuils du GIEC et finalement un programme d’éducation sur les enjeux environnementaux.
Bilan de six mois de combat climatique
Près de six mois après le début de sa grève, qu’est advenu le mouvement initié par l’étudiante engagée? Chaque vendredi pendant plus d’un mois, des dizaines de personnes se sont réunies sur les marches de l’hôtel de ville, une première manifestation a eu lieu le 28 juin et a regroupé les gens qui allaient ensuite se rassembler pour préparer la manifestation locale du 27 septembre.