L’industrie des bars répond à François Legault

«Nous aurions apprécié dans les circonstances difficiles que nous traversons que le premier ministre du Québec fasse preuve d’un peu de compassion au lieu d’utiliser encore une fois la menace et l’intimidation envers des centaines d’entrepreneurs qui sont au bord d’un gouffre financier et qui craignent de perdre leur commerce.

Si le premier ministre veut apaiser la tension qui prévaut au sein de notre industrie, il lui suffirait de traiter les tenanciers avec respect et leur indiquer une date d’ouverture possible de leurs activités.

Au lieu de servir des avertissements inutiles, le premier ministre devrait plutôt travailler de concert avec les tenanciers. C’est la meilleure façon de s’assurer qu’il n’y ait pas d’augmentation de la propagation du virus. Proposer une date de réouverture des commerces donnerait un peu d’espoir à ces derniers et enlèverait toute idée de désobéissance civile.

Non à l’intimidation, oui à la collaboration.»