LGBTQI2SNBA+? Une journée pour mieux comprendre
La diversité sexuelle et de genre, qui se déploie à travers toutes sortes de dénominations, constituera le thème d’une journée de sensibilisation organisée par la Maison des femmes des Bois-Francs, le 17 mai, nommée «Non-binaire, trans, queer, bisexuel.le…»
L’organisme profite de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, le 17 mai, pour présenter une journée de sensibilisation à la place Rita St-Pierre, à Victoriaville, de 9h à 17h.
Lors de cette journée, «on va commencer par se démêler dans toutes ces appellations et ces lettres : LGBTQIA2S+», a annoncé Marie-Claude Goudreault, agente de développement à la Maison des femmes. Que veulent dire ces lettres, à quoi renvoient-elles? L’exercice permettra de démystifier l’identité de genre, l’expression de genre, le sexe biologique, l’orientation sexuelle, etc.
Des témoignages offriront aussi à l’assistance des éclaircissements à ces sujets. Un interlocuteur de GRIS Mauricie-Centre-du-Québec parlera de l’homosexualité et de la bisexualité, tandis qu’un autre de TRANS Mauricie-Centre-du-Québec exposera les «parcours trans». Ces personnes qui vivent ces réalités répondront par la suite aux interrogations du public.
En fin de journée, le court métrage Queer, réalisé par Sarah Beaudoin, sera projeté en primeur. Conçu pour l’événement, le film met en scène des individus de différentes identités et orientations, qui dévoilent des facettes de leur quotidien.
Un 5 à 7 au Café Farniente deviendra l’occasion pour les participants de discuter entre eux, alors qu’on leur servira un punch et des grignotines.
Sylvie Pinard, adjointe à la coordination, a souligné que l’événement s’adresse à tous : hommes, femmes et autres. Pour 5 $, on veut aussi en faire une animation accessible, car ces réalités concernent tout le monde. Le diner demeure libre, à l’extérieur de la place, et l’inscription doit se faire avant le 14 mai au (819) 758-3384 ou sur la page Facebook de la Maison des femmes des Bois-Francs.
Le choix du 17 mai pour cette journée n’a rien d’anodin, puisque c’est à cette date, en 1990, que l’homosexualité a été retirée de la liste des maladies mentales par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette année, la Fondation Émergence, à l’origine de cette initiative, cible la problématique de la cyberintimidation sur les médias sociaux contre les personnes LGBTQ+, qui déclarent à 73 % avoir déjà été personnellement attaquées ou harcelées en ligne.