Les clubs de motoneige doivent en conserver l’exclusivité
Le député de Saint-Jean à l’Assemblée nationale et porte-parole du Parti québécois pour le Centre-du-Québec, Dave Turcotte, demande au ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette, de reconduire les ententes afin que les clubs de motoneige conservent l’exclusivité de l’accès aux chemins forestiers.
Des clubs de motoneige sont actuellement menacés de fermeture, car le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, en plus de leur interdire partiellement de vendre des cartes de membre, va leur enlever l’exclusivité de l’accès à certains chemins forestiers.
La vente de ces cartes est essentielle pour financer l’entretien des sentiers, notamment pour les opérations de surfaçage et de signalisation. Les ententes avec les clubs arriveront à échéance partout au Québec sous peu; nous demandons au ministre de s’engager à les reconduire.
«L’industrie de la motoneige, c’est plus de 3,27 milliards de dollars en retombées et 14 000 emplois dans les régions du Québec. Or, le nouveau mode de gouvernance des chemins multiusages met tout le secteur en péril. En effet, si on enlève aux clubs de motoneige l’exclusivité de l’accès à des chemins forestiers et si on leur interdit de vendre des cartes de membre sur différentes portions de leur circuit, comme le ministre en a l’intention, la survie de certains sera inévitablement compromise», a d’emblée déclaré Dave Turcotte.
«Tout fonctionnait rondement lorsque le dossier était piloté par le ministère des Ressources naturelles; les ententes répondaient tout à fait aux besoins à la fois des clubs, des motoneigistes, de la population et des villégiateurs. Mais, depuis que cette responsabilité a été remise au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, tout va de travers. Le ministre doit cesser de se montrer aussi intransigeant et agir avant que la saison de motoneige débute», a par ailleurs insisté le député.
C’est même une question de sécurité : pour les clubs de motoneige, la vente de cartes de membre est essentielle pour financer les opérations de surfaçage et de signalisation des sentiers, entre autres. Les acteurs de cette importante industrie attendent un engagement clair du ministre : les ententes concernant l’exclusivité du droit de passage sur les terres publiques doivent être renouvelées, et vite. À tout le moins, Luc Blanchette doit accepter de rencontrer les représentants de la Fédération des clubs de motoneigistes!», de conclure le député de Saint-Jean.