L’entreprise Fruit d’Or honorée au Panthéon
L’entreprise Fruit d’Or, qui possède des installations à Villeroy et à Plessisville, a été honorée, vendredi soir, à titre de «manufacturier numérique», lors du 36e Panthéon de la performance de la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable tenu au Colisée Desjardins de Victoriaville.
L’entreprise a même reçu sa distinction des mains du ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec et ministre responsable de la région Centre-du-Québec, André Lamontagne.
«On récompense ce soir les efforts de Fruit d’Or qui s’est démarquée de façon significative dans la réalisation d’un projet de transformation numérique se caractérisant par l’automatisation et l’intégration de nouvelles technologies», a-t-il indiqué.
À la suite d’un incendie (survenu en 2015), a rappelé le ministre, l’entreprise a su se servir de cette opportunité pour effectuer un virage. «Ce qui fait en sorte qu’aujourd’hui, avec sa nouvelle usine intelligente, Fruit d’Or a pu réduire ses temps d’arrêt, augmenter l’économie d’énergie et doubler sa capacité de production tout en diminuant son impact sur l’environnement», a fait valoir le ministre Lamontagne.
Fruit d’Or, a-t-il précisé aussi, dispose de quatre usines pour ainsi transformer plus de 100 millions de livres de fruits et exporter dans plus de 50 pays.
Le ministre n’a pas manqué de souligner que cette entreprise familiale, fondée en 2000, s’était démarquée dès le départ par son intérêt précurseur pour la culture de la canneberge biologique pour devenir rapidement le leader mondial de la transformation dans son champ d’expertise.
Fruit d’Or, qui emploie 260 travailleurs, peut compter sur plus de 28 producteurs du Québec et s’approvisionner dans un rayon d’environ 30 km de ses installations.
Le représentant de Fruit d’Or, qui a reçu l’honneur, avait un message à adresser. «La numérisation, l’industrie 4.0, ce n’est pas une mode, c’est une nécessité. Il faut y aller. Il faudrait que tous prennent la même décision que nous avons prise à la suite de l’incendie», a-t-il dit, expliquant que la numérisation aide à s’améliorer, à aller plus vite.
«Et puis, a-t-il poursuivi, la connaissance qui se trouve dans la tête des humains, on doit la transférer quelque part. L’industrie 4.0 le permet. L’intégration de l’intelligence artificielle dans nos usines, dans nos entreprises, permet de croître, de grandir et d’avoir une pérennité à l’intérieur de votre entreprise. Cette connaissance, plutôt de la voir dans le cerveau humain, doit se trouver dans la machine, dans l’ordinateur.»