Le projet éolien suscite l’intérêt
Boralex a organisé, les 12, 13 et 14 juillet, trois réunions d’information. Celles-ci ont suscité l’intérêt de plusieurs qui n’ont pas manqué de se déplacer afin d’obtenir des détails sur ce projet d’installation d’éoliennes dans cinq municipalités de la MRC d’Arthabaska.
Il s’agissait d’une première étape d’un long processus (https://www.lanouvelle.net/actualite/projet-eolien-arthabaska-boralex-informe-la-population/), mais qui avait comme objectif de présenter à la population ce grand projet qui pourrait mener à l’installation de 80 éoliennes permettant de produire jusqu’à 400 MW d’électricité grâce au vent.
Une première rencontre a eu lieu le 12 juillet, destinée aux propriétaires de terres agricoles ou privées du secteur envisagé (couvrant une partie de Victoriaville, Sainte-Élizabeth-de-Warwick, Sainte-Séraphine et Saint-Albert). Environ le quart des gens concernés sont venus y prendre des informations.
Le lendemain, la population en général était conviée du côté de Sainte-Séraphine. Sur place, plusieurs personnes de Boralex étaient présentes pour accompagner les gens qui déambulaient d’un grand panneau à l’autre, les panneaux installés pour bien expliquer le projet. Bien entendu, la trentaine de citoyens qui sont passés étaient invités à poser des questions et faire part de leurs commentaires et préoccupations.
Le même scénario s’est reproduit le 14 juillet, à la salle du Canton de Warwick. Davantage de personnes, soit une centaine selon les estimations, ont montré un intérêt pour ce projet dans cette municipalité. Denis Legallais, chef de projet chez Boralex, a indiqué que les questions qui sont revenues le plus fréquemment dans ces rencontres concernaient le bruit fait par les éoliennes en fonction, ainsi que le lieu d’implantation des tours. « On me parle aussi du parc éolien voisin (dans L’Érable) », a-t-il indiqué.
À cela, M. Legallais rappelle qu’au Québec, le cadre réglementaire est très strict pour l’implantation d’éoliennes qui doivent respecter une certaine distance des habitations, routes, rivières, etc.
Et pour ce qui est de savoir à quel endroit précisément elles seraient installées, impossible de le dire pour le moment puisque le projet n’est pas encore arrivé à ce stade, faut-il le rappeler.
Ce processus d’information des citoyens face à ce projet, qu’on nomme Projet éolien Arthabaska, s’inscrit dans la volonté de Boralex, le maître d’œuvre, d’avoir une communication efficace et constante avec le milieu, et ce, à toutes les étapes.