Le député Rayes invite la population à se souvenir

Tous les ans, depuis 1931, les Canadiens prennent le temps de se rappeler ces hommes et ces femmes tombés au combat au nom de leur patrie. 

Commémorant la signature du traité de l’Armistice, marquant la fin des combats lors de la Première Guerre mondiale, le Jour du Souvenir est célébré partout au Canada. Le député de Richmond-Arthabaska et lieutenant politique pour le Québec du Parti conservateur du Canada, Alain Rayes, invite la population à assister aux différentes cérémonies qui auront lieu dans la circonscription pour l’occasion.

Le 4 novembre, à 10 h, une cérémonie organisée par la Filiale Danville-Windsor #41 de la Légion Royale Canadienne aura lieu au Cénotaphe de Windsor. À 14 h, un rassemblement se tiendra devant le Cénotaphe de Danville. Le 11 novembre, sur le coup de 11 h, un rituel commémoratif organisé par la Filiale Arthabaska #86 de la Légion Royale Canadienne aura lieu au Cénotaphe de Victoriaville. Richmond soulignera le Jour du Souvenir le 12 novembre à l’occasion d’une parade organisée par la Filiale Richmond #15.

«Derrière la paix cache de nombreux sacrifices. Des femmes et des hommes ont donné leur vie courageusement pour notre si précieuse liberté et pour défendre nos valeurs. Le Jour du Souvenir, c’est le moment de dire merci. C’est aussi l’occasion de démontrer notre reconnaissance, notre respect et notre gratitude afin qu’ils ne tombent pas dans l’oubli», a souligné M. Rayes.

Un peu d’histoire

Le symbole du Jour du Souvenir au Canada est le coquelicot comme partout dans le Commonwealth et aux États-Unis. Il tire ses origines du poème «Au champ d’honneur» écrit en 1915 par le major John McCrae, chirurgien de l’artillerie de l’armée canadienne :

Au champ d’honneur, les coquelicots

Sont parsemés de lot en lot

Auprès des croix; et dans l’espace

Les alouettes devenues lasses

Mêlent leurs chants au sifflement

Des obusiers.

Nous sommes morts

Nous qui songions la veille encore

À nos parents, à nos amis,

C’est nous qui reposons ici

Au champ d’honneur.

À vous jeunes désabusés

À vous de porter l’oriflamme

Et de garder au fond de l’âme

Le goût de vivre en liberté.

Acceptez le défi, sinon

Les coquelicots se faneront

Au champ d’honneur.