La problématique du stationnement refait surface au conseil de ville de Plessisville  

Lors du dernier conseil de ville, les deux propriétaires de l’Aléa Café, Nathalie Legault et Catherine Côté, ont fait part de la rareté des stationnements au centre-ville de Plessisville lors des heures d’ouverture des commerces.

Voilà quelques années que cette problématique dénoncée par les deux nouvelles commerçantes de l’édifice Matte, situé sur la rue Saint-Calixte, n’avait pas resurgi à l’hôtel de ville. Sans doute un signe de la vitalité économique du centre-ville qui a repris. « Les stationnements en arrière de l’hôtel de ville et ceux en arrière de la pharmacie Jean Coutu sont pleins entre 9 h et 17 h. Celui de la caisse Desjardins est plus accessible le lundi et le vendredi, mais il est également plein le reste de la semaine », a fait savoir Mme Legault aux membres du conseil lors de la période de questions.

Le maire Pierre Fortier a indiqué qu’il n’y avait actuellement pas de plan d’agrandissement pour du stationnement au centre-ville, mais a dit prendre le commentaire des deux commerçantes en considération et que la Ville examinera les opportunités qui pourraient se présenter. En attendant, il a invité les clients du centre-ville à utiliser le stationnement situé en arrière de la bibliothèque sur la rue Dionne qui est moins un peu moins connu et fréquenté.

Quant à l’utilisation des stationnements inutilisés du Bar Saint-Calixte qui est fermé, la directrice générale Justine Fecteau croit qu’il est possible que les deux commerçantes puissent prendre arrangement avec le propriétaire pour obtenir une servitude. Dans un autre dossier, les deux jeunes dames ont indiqué aux élus qu’elles seraient intéressées à mettre en place une nouvelle association pour les commerçants du centre-ville.

Cette nouvelle entité aurait des enjeux différents de l’actuelle Association des gens d’affaires de L’Érable. « Nos dossiers seraient plutôt liés au stationnement ou à la tenue d’événements et de mise en place d’une vente trottoir au centre-ville pour inciter les gens à acheter dans nos commerces. Nous ne voulons pas que les gens ne fassent que passer sur la route 116, mais qu’ils se rendent jusqu’au centre-ville », de mentionner Mme Legault. Le conseil municipal s’est dit heureux de cette initiative et prêt à encourager les deux jeunes femmes.

Autres questions

Une résidente de la rue Vaillancourt s’est plainte au conseil de ville concernant l’éclairage extérieur d’un immeuble voisin qui serait trop fort. La citoyenne a dit se sentir brimée dans sa vie privée d’autant plus que des caméras de sécurité ont aussi installées et viseraient sa propriété. La directrice générale, Justine Fecteau, a confirmé à la dame que des vérifications avaient été faites et qu’une nuisance lumineuse avait été constatée selon la réglementation municipale. Un constat sera remis au propriétaire du bâtiment pour que soit retirée la sentinelle visée. Quant aux caméras de sécurité, Mme Fecteau a indiqué que le rapport qui lui avait été remis ne faisait pas état de ces nouveaux faits. Elle en a pris bonne note.

De son côté, un résident du Domaine Somerset a demandé aux élus s’ils avaient récemment discuté de la possibilité d’installer des dos-d’âne afin de réduire la vitesse dans le secteur. Le maire Jean-François Labbé a dit ne pas croire qu’il s’agisse de la bonne solution. Celui-ci a mentionné que les citoyens lui parlent beaucoup de sécurité, non seulement dans le Domaine Somerset, mais aussi dans le Rang 10, le Rang du Golf et la rue du Collège. M. Labbé précise que le conseil veut se donner le temps pour peaufiner une démarche des plus cohérentes possible en lien avec l’aspect sécurité dans les rues et routes.

Le maire Pierre Fortier a aussi précisé concernant la problématique de la vitesse que les policiers de la Sûreté du Québec étaient de plus en plus sollicités dans des interventions de santé mentale qui ont augmenté, en dix ans, de 60 à 600 appels par année, ce qui leur laisse moins de temps à consacrer pour les autres dossiers. Pour ceux qui croient que le retour d’un service de police municipale serait la solution pour éliminer la vitesse dans les rues, M. Fortier a expliqué qu’il en coûterait de quatre à cinq fois plus cher aux citoyens pour réintégrer un tel service. Il estime que les policiers de la SQ font actuellement tout leur possible dans le contexte actuel.