«Justin Trudeau impose sa vision et divise la population» – Alain Rayes

Le député de Richmond-Arthabaska, Alain Rayes, juge ridicule et inadmissible la directive du Parti libéral du Canada aux fonctionnaires du pays de ne plus utiliser les mots «monsieur», «madame» et «mademoiselle» lors de leur contact initial avec les citoyens.

Dans une note interne, le gouvernement a exigé aux employés de l’État d’«utiliser un langage neutre au niveau du genre» en plus d’utiliser le terme générique «parent» pour éviter l’emploi des mots «mère» et «père». «Justin Trudeau impose sa vision et divise la population. Il nuit aux minorités», a-t-il exprimé.

Le lieutenant politique du Québec estime que cette décision ne reflète pas la volonté des Canadiennes et Canadiens. «Retirer les termes de la majorité pour ne pas vexer les minorités est une erreur», a-t-il enchaîné.

Alain Rayes reproche à Justin Trudeau son manque d’écoute de la population. «Il impose sa vision, ses valeurs et ses croyances à tous. On l’a vu avec le scandale «peoplekind», où il a dit à une dame qu’elle ne pouvait plus dire «mankind» pour désigner l’humanité parce qu’il y avait le mot «man» à l’intérieur. On l’a aussi vu lors de son voyage en Inde. Justin Trudeau se moque de l’opinion des Canadiens même s’il a le devoir de les représenter dignement. Par ses décisions, le Canada fait rire de lui partout dans le monde. C’est inacceptable que des citoyens me disent avoir honte de leur premier ministre», a-t-il ajouté.

Le député de Richmond-Arthabaska rappelle que le rôle d’un gouvernement est, notamment, de favoriser l’unité et la cohabitation harmonieuse de la population canadienne. «La diversité est très importante. Il faut continuer à aider les minorités, mais ce n’est certainement pas en divisant comme le fait actuellement le Parti libéral et Justin Trudeau qu’on y parviendra. Jamais les termes «monsieur», «madame», «père» ou «mère» ne disparaîtront de mon vocabulaire. C’est une question de respect», a-t-il indiqué.

Alain Rayes déplore, par ailleurs, la décision du gouvernement de lancer une consultation sur le racisme systémique. Cette initiative laisse sous-entendre que les Canadiens sont racistes, selon lui. «Québec, au niveau provincial, a tenté l’expérience. Il en a résulté une polarisation de l’opinion publique, si bien que la consultation n’aura finalement jamais lieu. Malgré tous les effets néfastes que l’on connaît, Justin Trudeau n’écoute personne et ira de l’avant, quitte à diviser la population et créer des tensions. C’est irresponsable», a conclu le député.