Hydro-Québec pourrait aider les régions avec ses surplus de fibre optique
Hydro-Québec étudiera la possibilité d’utiliser ses surplus de fibre optique pour aider les régions éloignées à améliorer leurs services de télécommunications.
La ministre de l’Économie, Dominique Anglade, et le directeur général de la société d’État, Éric Martel, ont annoncé mardi la tenue de cette étude, qui devrait être complétée d’ici la fin de l’année.
Cette avenue ne devrait toutefois pas compromettre la mission première d’Hydro-Québec, «qui consiste à produire, transporter et distribuer l’électricité pour la population québécoise», est-il écrit dans un communiqué transmis par le bureau de Mme Anglade.
Hydro-Québec se penchera sur plusieurs points dans le cadre de cette étude, dont «les aspects techniques, légaux, réglementaires et opérationnels, ainsi que ceux liés à la sécurité physique et cybernétique», précise-t-on.
En ce moment, à l’échelle de la province, près de 340 000 ménages québécois n’ont pas accès à internet ou ont une connexion à faible débit, selon le ministère.
La Fédération québécoise des municipalités (FQM), qui se penche sur cette question depuis 2016, s’est dite satisfaite de cette «excellente» nouvelle de la ministre.
«Nous sommes bien conscients qu’on ne réglera pas tous les problèmes d’accès du jour au lendemain. Mais l’ouverture démontrée par le gouvernement du Québec et Hydro-Québec est de bon augure pour la suite des choses», a déclaré le président de la FQM, Richard Lehoux, dans un communiqué.
Des documents du ministère rendus publics récemment en vertu de la Loi sur l’accès à l’information révèlent que la ministre Anglade a participé à plusieurs rencontres avec Hydro-Québec sur ce sujet entre décembre 2016 et février 2017.
Ces documents soulignent notamment que des installations d’Hydro-Québec sont déjà présentes «sur les territoires mal/non desservis en termes de transport d’information».
En conclusion, le ministère indique qu’il «maximise ses efforts afin d’offrir la solution la plus appropriée dans la réutilisation des infrastructures ayant été subventionnées par l’État».