Gravir l’Everest au mont Gleason… pour la prévention du suicide
Daisy Guillemette court sans relâche au profit du Centre de prévention suicide Arthabaska-Érable depuis plusieurs années déjà. Son prochain défi, prévu le samedi 10 juillet, est celui de monter et descendre 50 fois le Mont Gleason de Tingwick en 24 heures, ce qui équivaut au dénivelé de l’Everest (8848 mètres).
La Princevilloise de 39 ans a bon espoir de réussir le défi qu’elle s’est lancé. « Je l’ai fait en 27 heures et demie sur deux jours en novembre dernier. Je sais toutefois que ça ne sera pas facile », a-t-elle expliqué.
Les personnes qui souhaitent l’encourager peuvent faire leur don sur place et en profiter pour faire quelques montées avec elle cette journée-là ou tout simplement le faire sur sa page Bromont Ultra.
Daisy participera également les 9 et 10 octobre au Bromont Ultra, un parcours de 160 km en sentier qui comprend plus de 7000 mètres de dénivelés. Le 160 km est une boucle de 80 km à faire deux fois en 35 heures.
Le parcours traverse les sections des Mont Brome, Mont des Pins, Mont Gale et Mont Oak. Elle estime pouvoir le réussir en 32 heures, si tout va pour le mieux. Là aussi, tous les fonds qu’elle recueillera seront versés au Centre de prévention suicide Arthabaska-Érable.
Elle ne s’arrête pas là
Daisy ne s’arrête pas là. Elle prévoit organiser sa propre course le 26 septembre entre 7 h et 18 h au Mont Gleason alors que les participants seront invités à monter et descendre la montagne le plus de fois possible. « Les gens pourront venir en famille s’ils le souhaitent et faire le nombre de montées et descentes qu’ils désirent », souligne-t-elle.
Elle est actuellement à la recherche de partenaires et commandites afin de mettre en place cet événement qui peut déjà compter sur la collaboration de Samuel Tousignant du club de course Pro-Forma de Warwick. « J’espère pouvoir en faire une activité annuelle afin d’amasser d’autres dons pour la prévention du suicide », ajoute Daisy. D’autres détails seront éventuellement donnés sur la façon de s’inscrire sur sa page Facebook.
Sensible à la cause
La Princevilloise est très sensible à la cause de la prévention du suicide, son père s’étant enlevé la vie alors qu’elle n’avait que sept ans. Elle avoue qu’elle a mis 25 ans avant de pouvoir faire son deuil de cette perte prématurée. C’est pourquoi elle tient à pouvoir faire une différence afin d’aider d’autres familles, qui vivent une situation similaire à la sienne, à traverser cette épreuve.