Fausse alerte : les colis suspects étaient inoffensifs
Les objets suspects qui ont mené à l’évacuation d’une partie du centre-ville de Trois-Rivières, mercredi après-midi, étaient finalement inoffensifs, ont déterminé des techniciens en explosifs. Le périmètre de sécurité a été entièrement levé à 16 h 30.
Le périmètre avait été érigé par les policiers de Trois-Rivières dans deux secteurs de la rue des Forges, où la présence d’une valise et d’un sac avait été signalée à deux endroits distincts.
Un des colis suspects a été aperçu devant un restaurant. L’autre, dans des toilettes de la Place de la Mauricie, un édifice qui abrite notamment les locaux de Radio-Canada.
Des policiers et pompiers ont été déployés, de même que des experts en explosifs de la Sûreté du Québec dépêchés de Québec.
Lors de la découverte du deuxième objet suspect, les autorités ont annoncé l’«évacuation totale» des commerces et résidences bordant la rue des Forges entre les rues Hart et Notre-Dame, craignant une déflagration.
En entrevue avec La Presse canadienne, l’agent Luc Mongrain, de la police de Trois-Rivières, a déclaré qu’à première vue, les policiers ne voyaient pour l’instant aucune similitude entre les deux objets signalés.
«Dans la foulée des événements qui nous préoccupent au niveau international, notamment les actes terroristes, il n’y avait pas matière à prendre cette menace à la légère, a-t-il affirmé. Ça a peut-être perturbé le centre-ville, mais il faut sécuriser la population.»
Afin de s’assurer que les objets étaient inoffensifs, les techniciens en explosifs ont pratiqué des radiographies et mis à contribution des maîtres-chiens.
La valise contenait finalement des outils et de la robinetterie, tandis que le sac de sport contenait une imprimante et des câbles informatiques.
Les policiers ignorent toujours qui sont les propriétaires de ces objets, leur provenance et s’il s’agit d’oublis ou s’ils ont été déposés là intentionnellement.
Ils poursuivent leur cueillette d’informations, notamment en consultant des enregistrements de caméras de surveillance et en interrogeant des témoins potentiels.