Du talent régional pour l’automne à l’Hôtel des Postes
Le directeur et conservateur du Musée Laurier et l’Hôtel des Postes, Richard Pedneault, a choisi de mettre de l’avant le talent régional avec l’exposition d’automne qu’il propose au premier étage de l’Hôtel des Postes de Victoriaville.
Ainsi, jusqu’au 10 décembre, «Reflet régional 2017» permettra aux visiteurs d’apprécier le talent d’une dizaine d’artistes du Centre-du-Québec, mais aussi de l’Estrie et de la Mauricie.
Le visiteur ne manquera pas, en se rendant à l’étage, de jeter un œil sur l’exposition «Les coups de cœur du directeur conservateur» prolongée pour permettre au plus grand nombre de la voir ou même de la revoir. D’ailleurs, à la demande de Dominique Laquerre qui organise une exposition de bronzes dans quelques semaines au Centre d’art Jacques-et-Michel-Auger du Carré 150, le centre du rez-de-chaussée présente quelques bronzes de la collection permanente du musée ainsi que des plâtres et même une sculpture de terre cuite. «Pour faire un lien avec l’exposition», note M. Pedneault. Puis, dans le hall de l’escalier, il faut aussi prendre quelques minutes pour apprécier l’exposition sur les timbres et l’histoire de la poste et de l’Hôtel des Postes, dont la réalisation est signée Marie-Claude Lachance.
À l’étage se sont installées des œuvres qui mettent en valeur la création d’artistes établis, mais aussi de jeunes talents en émergence. «J’ai toujours donné la priorité à nos artistes. Sinon, qui le fera?», se demande-t-il.
Les médiums et les sujets sont variés et l’exposition permet de voir la vision du monde de ces artistes qui sont Ann Bellavance, Madeline Deriaz, Caroline Dion, Nathalie Dupont, Monyc Émond, Ginette Fournier, Marcel Gosselin, Karolle Grondin, France Hébert, Denise Hubert, Andrée-Anne Laberge, Serge Lyonnais, Myriam Moreau, Pierre J. Nadeau, Rolande Ouellon, Nicole Poudrier, Nicole Prince, Isabelle Renaud, Stefan Starenkyj et Sandra Tremblay.
Des travaux sur le toit
En même temps se sont amorcés des travaux sur le toit de l’Hôtel des Postes. En effet, une somme de 45 000 $ sera utilisée pour nettoyer et repeindre la toiture ainsi que les fenêtres extérieures et lucarnes de l’édifice. C’est que le directeur conservateur veut laisser la maison en ordre lors de son départ à la fin de l’année. «Et le musée virtuel est presque terminé. Il aura nécessité un investissement de 232 000 $. En tout, 320 000 $ avec les à-côtés», ajoute-t-il. Il prépare tranquillement sa sortie et le processus pour lui trouver un ou une remplaçant(e) est amorcé.