Déconfinement des sports d’équipe: un baume pour les adolescents
L’annonce de la ministre déléguée aux Sports et aux Loisirs Isabelle Charest a certainement fait plaisir à plus d’un jeune, jeudi après-midi. Le retour des sports d’équipe viendra faire du bien non seulement physiquement, mais aussi mentalement aux adolescents et aux enfants.
«Je pense que, particulièrement pour la clientèle qui n’est pas retournée à l’école, d’être avec les coéquipiers aura un impact énorme, confie Mme Charest en entrevue. Ils ont besoin de se retrouver.»
Les rencontres virtuelles par FaceTime ou Zoom ne remplacent pas une rencontre réelle et une pratique de soccer ou de baseball en groupe. «C’est une grosse nouvelle pour eux», souligne la Bromontoise et députée de Brome-Missisquoi.
Mère de deux jeunes adolescents, elle est bien consciente à quel point les jeunes ont besoin de socialiser. L’élément le plus positif pour sa fille, dans les phases de déconfinement, a été le retour à l’école. Encore plus que le retour de l’équitation, elle qui a un cheval.
Son fils est quant à lui un grand sportif. Sa saison de hockey a été écourtée et il attendait le retour du soccer avec impatience.
«Là, il va pouvoir jouer avec ses amis. Ça a été plus dur pour les jeunes de bouger, alors d’avoir une forme de jeu avec des coéquipiers répond plus à ce qu’ils aiment faire.»
Pour essayer de changer le mal de place, à la maison, «on a essayé de trouver des stratégies pour faire autre chose dans les dernières semaines. Le volet où on a mis beaucoup d’emphase, c’est la cellule familiale. J’ai passé plus de temps avec eux.»
Les sports intérieurs ne peuvent toujours pas se tenir à l’intérieur, mais les entraînements qui peuvent s’adapter et se tenir dehors obtiendront aussi le feu vert à partir de lundi. «Un entraînement supervisé peut se faire tant que ça respecte les règles d’hygiène et de distanciation physique», résume Mme Charest.
Il est également préférable de s’entraîner en cellules, toujours avec les mêmes personnes. Si un sportif du groupe est infecté par la COVID-19, il sera alors plus facile de faire l’enquête épidémiologique.
La Voix de l’Est